[caption id="attachment_1227" align="aligncenter" width="844"] On ne peut pas travailler sans téléphone (Photo Pascal Niyonsaba)[/caption]

Le taux de pénétration de la téléphonie dans la région d’Afrique subsaharienne devrait augmenter de 52% en 2012 à 79% en 2020, selon une nouvelle étude publiée par un cabinet d’étude international.

Cette étude de Frost & Sullivan révèle que le nombre de connexions mobiles à large bande devrait, selon les nouvelles anticipations, atteindre 160 millions en 2016, soit le quadruple du niveau de 2012.

” L’introduction de smartphones à un prix abordable, conçus spécifiquement pour le marché africain, a amélioré les prévisions pour ce marché”, explique Joanita Roos, analyste pour le secteur des technologies de l’information chez Frost & Sullivan.
”Cette embellie reflète le changement progressif des habitudes des consommateurs, au fur et à mesure qu’ils développent leur première expérience d’Internet sur un appareil portable”, ajoute Mme Roos.

Le marché de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne présente des opportunités significatives pour les compagnies de télécommunications et les fournisseurs de téléphones, de modules ou encore d’applications, indique ce rapport.

Avec l’arrivée à maturation du marché des télécommunications, et l’ascension des téléphones mobiles à un rôle de plateformes de prestation de services, cette région devient extrêmement lucrative pour les acteurs de l’écosystème du mobile.

Cette étude prévoit une trajectoire de forte croissance pour ce marché car plus de la moitié de la population n’a pas encore accès à un téléphone portable.

En termes de taux d’utilisation de la téléphonie mobile, cette région devrait, selon l’étude, connaître la croissance la plus rapide au monde au cours des sept prochaines années.

Pascal Niyonsaba