[caption id="attachment_1328" align="alignnone" width="675"] Le ministre rwandais des finances et de la planification économique[/caption]

 

Le ministre rwandais des finances et de la planification économique, l’Ambassadeur Claver Gatete a présenté le projet du budget pour l’année 2015 / 2016 devant le Parlement. En gros, le budget total est de 1768.2 milliards pour répondre aux ambitions du Rwanda de continuer à accélérer la croissance économique.

L’Ambassadeur Claver Gatete a expliqué en long et en large le projet budgétaire tout en demandant aux élus du peuple d’approuver son opportunité afin de permettre au pays de réaliser ses objectifs de développement.

Dans ses explications, le ministre rwandais des finances et de la planification économique a montré que sur une somme de 1768.2 milliards, 1174 milliards de francs rwandais soit 66% du budget proviendront des recettes intérieures notamment 894 milliards qui proviendront des recettes fiscales, 219 milliards des recettes non fiscales et 60 milliards qui proviendront de la dette intérieure.

Les partenaires du Rwanda par l’aide bilatérale et multilatérale pourront donner 594.4 milliards soit 34% du budget total. Comparé à la période 2014 /2015 qui avait un budget de 1762.3 milliards, l’on remarque une légère augmentation de 5.8 milliards. Encore, le ministre rwandais des finances et de la planification économique a fait remarquer que la moitie du budget à voter, soit 879.7 milliards, sera destinée aux programmes de l’EDPRS II, la stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté, qui est dans sa seconde phase.

Les interrogations des élus du peuple ont porté essentiellement sur la répartition sectorielle du budget en apportant des propositions de renforcer les secteurs prioritaires de l’EDPRS II.

Ils ont aussi souhaité des mesures énergiques pour ceux qui se rendent coupables sciemment ou non de la mauvaise gestion de la chose publique.

Normalement les pays de l’EAC, la communauté des pays d’Afrique de l’Est dont fait partie le Rwanda, présentent simultanément leurs budgets respectifs pour démarrer l’année budgétaire qui commence au 1er juillet pour se terminer au 30 juin.

Pascal Niyonsaba