[caption id="attachment_1735" align="aligncenter" width="713"] L’Ambassadeur William Gelling face à la presse après la libération du Général KK (Photo James R )[/caption]

 

Après 7 semaines de détention au Royaume-Uni suite à la réquisition du mandat d’arrêt international du juge espagnol, le Lieutenant Général Karenzi Karake, patron du service des renseignements rwandais est enfin rentré au pays, et l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Rwanda, Williams Gelling promet que son pays rendra compte au Rwanda des circonstances qui ont entouré l’arrestation et la libération du Général.

Selon l’Ambassadeur Williams ”que le Général Karenzi Karake ait été arrêté par la Police anglaise, il n’y a rien d’extraordinaire surtout qu’elle n’avait pas d’autres choix en ces moments-là”.

Williams insiste sur le fait que les relations entre le Royaume-Uni et le Rwanda sont normalement au bon fixe et que la coopération bilatérale va bon train notamment dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture et autres.

Dans son entretien avec la presse, l’Ambassadeur a insisté sur le fait que cet incident qui s’est produit sera corrigé et que les relations bilatérales entre le Royaume-Uni et le Rwanda vont repartir sur de bonnes bases.

Il considère d’autre part que la libération du Général KK efface une fois pour toutes les poursuites à son encontre ainsi qu’à l’encontre de ses 39 autres co-accusés.

Selon Williams ”il n’y a actuellement plus d’inquiétude, les hautes autorités du Rwanda pourront aller et revenir soit en Angleterre ou ailleurs.”

En plus, ajoute-t-il, le Général KK ne retournera pas répondre à la Police Nationale anglaise comme il en est le cas pour d’autres hautes autorités libérées dans les mêmes circonstances.

L’Ambassadeur Williams a évoqué le problème des présumés génocidaires toujours en cavale en Angleterre ou qui y attendent un jugement éventuel, et a en même temps souligné que son pays collabore étroitement avec les instances rwandaises dans la poursuite de ces présumés coupables.

Alors que le patron du service des renseignements rwandais avait été arrêté par la police anglaise sous la demande de l’Espagne, le porte- parole du tribunal de Westminster Magistrate, à Londres, qui instruisait son dossier a déclaré à sa libération que ”la procédure a été abandonnée aujourd’hui [lundi dernier]",.

Lequel a ajouté que les "accusations spécifiées dans le mandat d’arrêt" n’entraient pas dans le cadre des infractions couvertes par la procédure d’extradition britannique.

Jean Louis Kagahe