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Kigali : Kagame choisit de choyer les investisseurs

Par 2015-08-17 10:45:31

[caption id="attachment_1746" align="aligncenter" width="732"]Le Chef de l'Etat, Paul Kagame , à Gisozi, a demandé au secteur privé d'adopter la vitesse de croisière (Photo PPU) Le Chef de l’Etat, Paul Kagame , à Gisozi, a demandé au secteur privé d’adopter la vitesse de croisière (Photo PPU)[/caption]


 

Le Chef de l’Etat, Paul Kagame, a consacré deux jours, la semaine passée, au secteur privé à Kigali pour parler du développement. Dans le district Nyarugenge, c’est surtout le secteur de l’immobilier qui a été encouragé à réaliser davantage, tandis que dans celui de Gasabo, le Président Kagame, visiblement satisfait du pas franchi par les coopératives, a rappelé qu’il faut toujours avancer plus vite.

Les autorités rwandaises, surtout les instances décentralisées, savent depuis longtemps que le mot d’ordre du Chef de l’Etat, Paul Kagame, est toujours le même : ”le travail rapide et bien fait”.

Pour la première fois, à Gisozi, dans le district de Gasabo, devant les cinq coopératives visitées à Gakiriro, M.Paul Kagame s’est tourné vers le secteur privé pour demander la rapidité dans la réalisation de leurs initiatives.

”Il faut avancer plus vite car le temps c’est de l’argent,” a-t-il dit. Ce n’est pas parce que le Président avait sous estimé le travail fait sur cette colline naguère improductive et apparemment sans aucun espoir d’un avenir radieux.

Mais plutôt parce qu’il s’est rendu compte que ces coopératives avaient des potentialités d’aller plus loin encore.

”Les réalisations à Gisozi et ailleurs dans le pays, prouvent ce dont nous sommes capables,” a-t-il dit en guise d’encouragement à aller toujours de l’avant.

De l’intervention de Justin Gashayija, président de la coopérative ADARWA, il ressort que les belles bâtisses qui font la beauté de cette ancienne brousse de Gisozi, sont le résultat de la sueur de leurs fronts.
Ils y sont depuis 2003, et de splendides buildings sont déjà installés d’une valeur de plus de 15 milliards de francs rwandais, tandis que l’Etat a joué également son rôle en y installant du courant électrique et en construisant une route bitumée.

La collaboration secteur public et privé s’impose

Pour le Chef de l’Etat, Paul Kagame, les instances étatiques et le secteur privé doivent collaborer plus un développement plus rapide.

Le rôle de l’Etat étant de créer les bonnes conditions de travail pour une bonne productivité du secteur privé. Et comme d’habitude, il demande à l’exécutif central et décentralisé de travailler toujours rapidement en vue de trouver des réponses aux défis auxquels fait face le secteur privé.

”Je vais vous bousculer, je ne vous donnerai pas du répit ,” a-t-il dit à l’adresse des autorités gouvernementales. ”La bonne collaboration permet de faire face aux différents défis et le temps est ainsi gagné,” a-t-il justifié sa manière de travailler.

Mais pour Kagame, la bonne collaboration doit aussi exister entre les membres des coopératives s’ils veulent atteindre des résultats rapides.

Il n’est pas rare que des rumeurs circulent sur des éventuels détournements au sein des coopératives. Gisozi n’a pas non plus été épargné. Et le Chef de l’Etat, Paul Kagame a confié ce dossier au ministre du commerce et de l’industrie, François Kanimba.

Le gouvernement a intérêt que toutes les conditions soient réunies pour que le secteur privé fasse des bénéfices et paye les taxes et impôts, crée des emplois et contribue ainsi à la réduction du problème de chômage.

L’Etat compte sur le secteur privé

Lors de l’inauguration de la grande et belle bâtisse de l’investisseur Bertin Makuza, qui a modifié sensiblement la physionomie de Nyarugenge, le Président Paul Kagame avait demandé aux investisseurs de prendre le risque de construire, sans se soucier des clients qui viendront petit à petit.

A Gisozi comme à Nyarugenge, le déplacement du Chef de l’Etat Paul Kagame constitue une opportunité de mobiliser l’investissement privé pour qu’il joue le rôle qui lui revient dans le développement du pays.
L’exécution rapide du plan directeur de la Ville de Kigali, par exemple, dépend de l’engagement du secteur privé à investir dans l’industrie de construction.

A Gisozi, le regroupement de la population en coopératives, comme ailleurs dans le pays, a prouvé que cette façon de faire pouvait conduire à la prospérité de la population.

Le choix de Kagame de choyer le secteur privé, par sa disponibilité, par la promesse d’examiner leur défis et de façon rapide, ne pourrait se faire justifier autrement que par son souci constant d’en faire un partenaire de premier plan.

Gérard Rugambwa


 

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