[caption id="attachment_193" align="alignnone" width="768"] Un guichet de l’Equity Bank de Kigali, on veut augmenter le capital via le marché boursier (Photo James R.)[/caption]

Depuis son entrée au Rwanda Stock Exchange (RSE) le 13 février dernier, le groupe bancaire kenyan Equity Bank est devenu la première capitalisation sur ce marché boursier.
Son offre a porté sur la diffusion dans le public de 3.702.777.020 actions ordinaires, au prix unitaire de 0,50 shilling kenyan. Le produit de l’offre a ainsi atteint 183 milliards de shillings, soit plus de 2 milliards de dollars, faisant d’Equity Bank, la première capitalisation du RSE.
Les autres compagnies enregistrées sur la bourse de Kigali sont la BRALIRWA (La Brasserie et Limonaderie du Rwanda), la Kenya Commercial Bank (KCB) et le Nation Media Group. Comme on le voit, les trois compagnies Kenyannes sont enregistrées sur la bourse de Kigali à côté d’une seule compagnie rwandaise filiale de la multinationale Heineken.
Le groupe Equity Bank possède des filiales en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda et au Soudan du Sud. Il comptait également s’implanter dans cinq nouveaux pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale. C’est dans ce cadre, qu’il a recruté la firme internationale de conseil en management McKinsey.
La bourse des valeurs de Kigali n’est pas ancienne mais elle a marqué des points dans la mise en vente de bons de trésors, des obligations et des actions des compagnies qui veulent augmenter leur capitaux.
Le groupe Equity Bank a été officiellement enregistré sur la bourse de Kigali au moment de la conférence internationale sur la promotion des marchés des capitaux en Afrique de l’Est qui a eu lieu à Kigali. Cette rencontre internationale a permis de montrer que le système bancaire a des limites dans l’octroi des crédits et les marchés des capitaux et bourses des valeurs sont d’autres sources de financement pour des investissements à longue échéance.
Le rêve de Kigali était de réussir une intégration régionale des marchés des capitaux au sein de l’EAC (East African Community) afin de mobiliser les ressources financières comme un seul bloc.
Pascal Niyonsaba