https://www.traditionrolex.com/25 Le budget national 2014 -2015 revu à la hausse

Le budget national 2014 -2015 revu à la hausse

Par 2015-03-03 14:44:59

Le ministre rwandais des finances et de la planification économique, l’ambassadeur Claver Gatete, a été au parlement pour présenter une révision budgétaire où on remarque une hausse de 6.5 milliards de francs rwandais.

[caption id="attachment_196" align="alignright" width="768"]L'Ambassadeur Claver Gatete   qui détient le porte-feuille des finances et de la plannification économique , quand l'économie va...(Photo James R) L’Ambassadeur Claver Gatete qui détient le porte-feuille des finances et de la plannification économique , quand l’économie va...(Photo James R)[/caption]

La révision budgétaire est un exercice qui se fait à mi-parcours de l’année budgétaire pour apporter quelques ajustements au budget qui dépend du revenu intérieur du Rwanda, des apports de l’extérieur comme des prêts des organisations financières internationales et de l’appui budgétaire via la coopération bilatérale.
Au début de l’année budgétaire, le ministre rwandais des finances et de la planification économique, l’Ambassadeur Claver Gatete, avait présenté une prévision budgétaire de 1.759.6 milliards de francs rwandais pour l’exercice juillet 2014-juin 2015. A mi-parcours de l’année budgétaire, il a fallu procéder à une révision qui apporte une majoration de 6.5 milliards de francs rwandais.
L’Ambassadeur Claver Gatete a fait savoir que ce fonds supplémentaire vient pour financer les projets de développement qui restent stagnants à cause du retard des prêts venant de l’extérieur et des promesses des dons qui tardent à être honorés.
Le ministre rwandais des finances et de la planification économique a démontré devant le parlement que la phase II de l’EDPRS, i.e, la stratégie nationale de développement économique et de lutte contre la pauvreté, une sorte de plan national de développent à moyen terme, mérite des financements si l’on veut maintenir la croissance économique voulue.
Il a ajouté que même si les bailleurs internationaux ont tardé à débloquer la somme voulue, il fallait passer par d’autres voies alternatives pour financer les programmes de développement.
En effet, l’appui budgétaire direct et les dons ont été revus à 414.4 milliards de Frws soit une baisse de 130.4 milliards de Frws.
Pour combler ce gap, le Rwanda doit emprunter une somme de 2012,6 milliards de Frws soit une augmentation de 89.8 milliards comparé à la somme de 122,8 milliards de Frws auparavant.
Les sources de fonds sont des institutions financières internationales comme la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD) qui vont accorder un prêt d’une somme de 122.8 milliards de Frws.
Concernant le rôle de la production du Rwanda dans le budget majoré, le ministre rwandais des finances a porté à la connaissance des élus du peuple que les taxes prévues de 894 milliards connaitront une légère diminution de 12.2 milliards de Frws à cause de la reclassification des taxes aux niveau des gouvernements locaux en produits non taxables. Pour combler ce déficit fiscal, l’Etat rwandais aura à recourir à la dette intérieure et compte sur les taxes qui seront prélevées sur les missions de maintien de la paix assurées par le Rwanda.
Concernant les dépenses pour les projets, on remarque que le budget révisé prévoit un déficit de 295 .6 milliards de francs rwandais contre 177.7 milliards pour le budget présenté au début de l’année.
Ce défit s’explique par le fait que les donateurs ont réduit l’aide d’appui budgétaire alors que le gouvernement rwandais garde sa politique de ne pas réduire les dépenses.
L’Ambassadeur Claver Gatete a dissipé les inquiétudes en montrant que le déficit sera comblé par le prêt net de 197.5 milliards de Francs Rwandais et le financement intérieur net de 98.2 milliards. Ainsi il a donné l’assurance aux députés que les changements dans le budget n’affecteront pas les projets conçus dans le cadre de l’EDPRS II et même les projets déjà entamés par le gouvernement.
Le projet de la révision budgétaire doit être soumis à une analyse plus approfondie au sein de la commission de budget du parlement avant d’être adopté sous forme de lois et donner le feu vert à l’exécutif de procéder à son utilisation sectorielle.
Pascal Niyonsaba

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