[caption id="attachment_2293" align="aligncenter" width="761"] Le stand d’Ehab est composé essentiellement par des objets faits en cuir, ceintures et chaussures. ( Photo S. Byuma)[/caption]

 

Les vendeurs Egyptiens et ceux du Moyen Orient sont à Kigali dans l’expo égyptienne pour la quatrième édition. Ils sont dotés des produits divers dont des chaussures en cuir, des objets d’art, des fauteuils en cuir et autres appareils ménagers. Tous sont unanimes à souligner que le Rwanda est doté d’un leadership efficace qui a mis en place un climat favorable aux affaires.

Des jeunes filles et garçons sont nombreux à traduire pour les clients dans l’expo égyptienne qui se tient à Kigali du 16 au 30 décembre. Ils sont très attentifs aux multiples questions des acheteurs. Eugénie Kanakuze, parle le français et l’anglais en plus de la langue locale, le kinyarwanda. Elle s’adresse aisément à tout passant, lui proposant des chaussures masculines faites en cuire. Très souriante, elle dit qu’elle a appris à convoiter ses clients en termes du service à la clientèle "Customer care".

"Mon boss est iranien, il ne parle que l’arabe et l’anglais. Je suis ici pour faciliter la communication avec les clients", dit Eugénie Kanakuze.

Sur l’autre stand, se trouve le jeune Emmanuel Ndayishimiye. Il fait la même tâche que Kanakuze. Son patron qui accepte de parler en anglais, affirme que le Rwanda est devenu son pays, car c’est pour la quatrième fois qu’il arrive dans le pays dans le cadre des expo-égyptiennes.

"Le Rwanda est devenu mon pays, j’y arrive souvent. C’est pour la quatrième fois. J’adore le Peuple rwandais et le leadership rwandais qui nous permet de mener à bien nos affaires dans un climat de paix et de sécurité", dit le vendeur égyptien Ehab.

Son collègue Ahmed qui vend des objets d’art, revient sur la beauté du Pays des Milles Collines qui jouit de la paix durable et d’une bonne orientation économique pour le développement de son peuple.
"Bien avant mon arrivée au Rwanda, j’ai consulté certaines pages sur le Rwanda à l’Internet. J’ai appris grand-chose sur le Rwanda, ce qui m’a motivé d’y apporter ces objets d’art", a renchéri l’iranien Ahmed.

Les prix se discutent

Les vendeurs égyptiens et iraniens principalement sont informés de la tradition des Rwandais qui consistent à discuter d’abord des prix avant tout achat. Emmanuel Ndayishimiye dont le patron est Ehab, sert de porte-parole. Il discute avec des clients et le compromis est vite atteint. Ses chaussures en cuir ainsi que des ceintures en cuir sont sollicitées. "Nous fixons le prix d’une ceinture à 8 000 FRW (10$), mais en réalité, nous les vendons à 5000 FRW (6$) chacune", informe Emmanuel.

La philosophie s’observe sur tous les articles inclus les frigos, les ustensiles de cuisine et autres biens venus de l’Egypte et du Moyen Orient comme ceux de M. Ahmed qui vend des objets d’art. "Une paire de chaussure revient à 30 000FRW (40$), mais le prix peut baisser jusqu’à 20 000 FRW (26$),” renforce Clémence Mutesi.

Les Kigalois sont nombreux à visiter les stands des marchands égyptiens et iraniens. Mais, ils viennent à compte-goutte le matin et le soir (après-midi) , les femmes et les enfants y arrivent en foule.

"Je suis déjà averti, les acheteurs ne viennent plus nombreux que vers la fin de l’expo. J’en suis sûre, vers les 28, 29 et 30 décembre, ils achèteront nombreux et aux prix imbattables ", a confié Clémence Mutesi qui vient de participer à deux expo égyptiens consécutives.

Les Egyptiens ont décoré le Petit Stade de Kigali aux couleurs et à l’art égyptien. De part et d’autres de ce stade, on y voit des affiches et dessins égyptiens. Tous portent quelques traces de l’histoire égyptienne antique.

Cette quatrième expo égyptienne se tient au moment propice des fêtes de Noël et de la Bonne Année, où beaucoup de gens peuvent y trouver des cadeaux et des divers objets ménagers pour commencer l’année nouvelle en toute beauté.

Safari Byuma