https://www.traditionrolex.com/25 L’agriculture reste dépendante de la pluviosité

L’agriculture reste dépendante de la pluviosité

Par 2016-03-29 12:41:57

[caption id="attachment_2847" align="aligncenter" width="837"]Le DG de NISR Yussuf Murangwa montre que la production agricole reste dans les normes (Photo Gentil) Le DG de NISR Yussuf Murangwa montre que la production agricole reste dans les normes (Photo Gentil)[/caption]


 

Malgré les efforts consentis dans le développement de l’agriculture au Rwanda, la production agricole reste tributaire de la générosité de la nature. Lorsque la pluie a été trop abondante, la production en pâtit et lorsqu’elle a été modérée, la production s’améliore. Le Ministre des Finances et de la Planification Economique, l’Ambassadeur Claver Gatete, rappelle la nécessité de généraliser les nouvelles techniques agricoles dont l’irrigation et la culture des semences sélectionnées pour accroître la production et ainsi, renforcer l’économie du pays.

Suivant les prévisions agricoles telles que mentionnées dans la "Vision 2020", la production agricole devrait passer de 5 à 8,5%, mais malgré les efforts initiés par les agriculteurs rwandais durant les trois ans écoulés, le pays est resté dans le statu quo, car en 2014 et 2015, la production agricole a augmenté de 5%.

Dans une conférence de presse tenue en mi-mars sur le PIB au Rwanda, le Ministre des Finances et de la Planification Economique, l’Ambassadeur Claver Gatete a évoqué certains défis qui continuent à freiner le développement du secteur agricole au Rwanda.

Il a d’abord montré que la "Vison 2020" prévoit que la production agricole devrait augmenter de 8,5% par an, mais alors, les choses vont au ralenti. Le grand défi se trouve dans la difficulté à gérer les aléas climatiques.

"Notre agriculture dépend de la nature. Lorsque la pluie a été trop abondante, la production en souffre et lorsqu’elle a été modérée, la production se montre intéressante", a expliqué ainsi l’Ambassadeur Gatete, l’état de l’agriculture au Rwanda qui nécessite absolument l’exploitation de nouvelles techniques agricoles à grande échelle pour augmenter la production.

Les solutions rapides

Du premier coup pour sauver l’agriculture au Rwanda, le Ministre Claver Gatete parle de l’irrigation quelle que soit le terrain : marais et hautes altitudes et cela dans tout le pays. "L’Etat a l’obligation d’en faire une bonne planification annuelle en vue de concrétiser ce taux de 8,5% escompté à travers la Vision 2020", a-t-il noté.

"Dans tout le pays, une campagne de sensibilisation a déjà commencé afin que les agriculteurs apprennent les techniques d’irrigation. Ils ont reçu d’outillage nécessaires y relatif", a-t-ajouté.

D’après le Ministre Gatete, la responsabilité de l’Etat revient à offrir ou à distribuer des engrais chimiques à la population, la semence sélectionnée (plus résistante aux aléas climatiques). Il doit aussi rassembler les agriculteurs dans différentes coopératives, procéder au regroupement des terres arables de la population pour une agriculture intensive et extensive d’une même culture cohérente, suivant sa région (la consolidation des terres) et vulgariser d’autres nouvelles techniques qui visent l’augmentation de la production. Ici et là dans les provinces, ces pratiques sont observées.

Cependant, même si l’objectif visé d’une croissance de production agricole de 8,5% par an n’est pas encore atteint, ce taux de 5% n’est pas alarmant car celui de l’accroissement naturel reste moins élevé (2, 48 en 2015), a ainsi analysé Yussuf Murangwa, directeur général de l’Institut des Statistiques du Rwanda (NISR).

Il explique pourtant que le Rwanda tient à passer de 5 à 8 % car la stagnation ne pourrait pas favoriser l’essor de l’industrie de transformation agricole qui devrait être alimentée par la production locale.

Safari Byuma


 

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