https://www.traditionrolex.com/25 WEF : Rwanda reflète le potentiel économique africain

WEF : Rwanda reflète le potentiel économique africain

Par 2016-05-18 05:56:54

De gauche à droite, Tony Blair, Paul Kagame et Buffet lors d'un panel organisé dans le cadre dyu WEF à Kigali (Photo PPU)


 

Le Rwanda a organisé du 11 au 13 mai, le Forum Economique Mondial sur l’Afrique centré sur le thème : "Connecter les ressources africaines à travers la transformation numérique". Ce forum est le plus important événement qui se tient à Kigali, avec plus de 1 500 personnalités politiques de haut rang, des hommes d’affaires et des intellectuels. Le choix du Rwanda reflète l’image du potentiel économique de l’Afrique pour ses exploits dans l’usage des TIC. Il a créé l’une des économies les plus dynamiques et bénéficiant d’un des plus forts taux de croissance du continent.

La capitale Kigali a vibré pendant trois jours suite à la chaleur des hôtes de marque invités dans le Forum Mondial sur l’Afrique. Le choix du Rwanda a été évident pour accueillir ce forum d’envergure dont le thème est : "Connecter les ressources africaines à travers la transformation numériques".

Plus 1 500 personnalités politiques de haut rang, des hommes d’affaires et des intellectuels ont pris part à ce forum de trois jours de débats. Entre autres chefs d’Etat africains et de gouvernement qui sont arrivés à Kigali, il faut noter Alpha Condé de Guinée, Uhuru Kenyatta du Kenya, Hailemariam Dessalegn de l’Ethiopie, Macky Sall du Sénégal, et vice-président Mohamed Gharib Bilal de la Tanzanie.

A ceux-ci, s’ajoutent l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair, Howard Buffett, Président de la fondation de charité, Buffett et autres grands renoms dans le domaine économique et des nouvelles Technologies d’Information et de Communication (TIC).

"Partant des efforts rwandais dans la consolidation de son économie par l’entremise des TIC, le Rwanda reste témoin que l’Afrique peut aspirer à atteindre un avenir beaucoup plus prometteur avec des normes élevées de bonne gouvernance", a annoncé le Ministre rwandais des Finances et de Planification Economique, l’Ambassadeur Claver Gatete, le choix des assises du Forum Economique Mondial sur l’Afrique à Kigali.

En effet, d’après la Banque Mondiale, le Rwanda a enregistré une croissance de 6,9% l’année dernière, un taux qui lui donne l’assurance d’une économie dynamique et exemplaire sur le continent. "L’ambitieuse stratégie de développement du Rwanda vise à le doter d’une économie basée sur les connaissances et sur les services à l’horizon 2020. Le gouvernement a notamment fait d’importants progrès, notamment en matière de lutte contre la pauvreté", renforce la Banque Mondiale pour expliquer la finalité des assises de ce forum mondial sur un pays qui s’est relevé économique malgré le poids des conséquences du génocide contre les Tutsi sur son développement multisectoriel.

Le préalable pour le développement rapide du continent

Le Président Paul Kagame a montré le frein au développement rapide du contient africain. Il a mis en cause les programmes internationaux d’aides qui ne tiennent pas compte des priorités des citoyens et par conséquent, qui ne permettent pas les progrès des pays bénéficiaires.

Il en a parlé lors de la session du panneau intitulé : "Une conversation sur les partenariats en Afrique" aux côtés de l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair et Howard Buffett, Président de la Fondation de charité, "Howard Buffett".

"Les aides au développement ne devraient pas remplacer les voix et les priorités des citoyens d’un pays, parce qu’elles ne seraient pas viables", a critiqué Kagame les aides étrangères qui s’annoncent toujours contraignantes aux pays pauvres.

Kagame a bel et bien annoncé que le continent apprécie ses partenaires de développement, mais alors que les pays aimeraient avoir leur propre gouvernance en vue d’accélérer leur développement.

Le Président a rappelé le dialogue de partenariat entre les donateurs et les bénéficiaires d’aides dans la définition des objectifs attendus."Il devrait y avoir une conversation entre les donateurs et les bénéficiaires des ressources. Les bénéficiaires devraient être en mesure de dire ce qu’ils veulent et quelles sont leurs priorités, et de travailler avec les donateurs pour assurer que les ressources sont bien utilisées et les résultats sont atteints ", a-t-il ajouté.

En insistant sur ce partenariat, le Président Kagame a souligné que tel est la clé pour le renforcement des économies pour les pays en développement. En effet, le partenariat comble les lacunes enregistrées dans le fonctionnement des gouvernements.

Paul Kagame a parlé de l’expérience du Rwanda en cette période post-génocide qui a consisté à reconstruire le pays en impliquant toutes les parties prenantes au développement et en mobilisant tous les efforts pour apporter le changement souhaité.

Le Chef de l’Etat a également souligné la nécessité d’une coopération interne entre les citoyens et les chefs de file dans le développement, en notant qu’il est l’un des ingrédients clés dans la construction de l’indépendance des nations.

L’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair a fait réplique aux remarques du Président Kagame. Il a déclaré que l’aide au développement consisterait de travailler avec les bénéficiaires dans le but de renforcer les capacités des institutions nationales à prendre en charge les progrès.

Cependant, a-t-il montré, "Les donateurs hésitent parfois à prendre des risques qui les rendent très bureaucratiques, ce qui réduit l’impact d’aides au développement des pays bénéficiaires".

De sa part, Howard Buffett de la Fondation "Howard Buffett", a déclaré que le fonctionnement d’un bon partenariat doit tenir compte du contexte politico-environnemental des gouvernements considérés comme responsables et le développement en résulte comme première bonne conséquence.

"Dans tous les pays avec lesquels nous travaillons à travers le continent, nous sommes impressionnés avec le Rwanda parce que nous sommes assurés que le gouvernement signifie ce qu’il dit et fait bouger les choses", a déclaré Buffett.
Le Rwanda s’apprête à accueillir au moins 15 grandes conférences mondiales au courant de cette année 2016. Kigali, la capitale du Rwanda devient de plus en plus une destination et les secteurs hôtellerie, tourisme et voyage connaissent un essor très remarquable au Rwanda.

"Son succès dans l’organisation, climat, hospitalité, sécurité, propreté…font que le Rwanda vient toujours en avant dans les têtes des organisateurs des grands événements internationaux", témoigne les rapports annuels de la Banque Mondiale dont "Doing Business".

Safari Byuma


 

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