Le rapport du Forum Economique Mondial (WEF) 2016-2017 classe le Rwanda à la 52 ème place dans le monde et 3 ème en Afrique. Il a progressé par rapport au dernier rapport 2015-2016.

Selon le rapport du Forum Economique Mondial (WEF) 2015-2016, le Rwanda vient au 52 ème rang dans le monde sur la compétitivité et 3 ème en Afrique après l’Ile Maurice et la République Sud Africaine (RSA). Il vient de progresser de 6 places car dans le rapport précédent il était globalement classé 58 ème mais demeure toujours 3 ème sur le continent.

D’autres pays africains ayant fait un bond en avant sont la Côte d’Ivoire, qui a gagné 24 places pour se hisser au rang de 8 ème économie africaine la plus competitive, l’Ethiopie (9 places), l’Ouganda (7 places) et l’Afrique du Sud (7 places).

Dans la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), le Rwanda occupe la première place suivi par le Kenya,12 ème en Afrique et 99 ème dans le monde, puis vient l’Ouganda, 19 ème en Afrique et 115 ème dans le monde, ensuite la Tanzanie, 22 ème en Afrique et 120 ème dans le monde et enfin le Burundi, 33 ème sur le continent et 136 ème sur le classement global.

D’une manière générale, le rapport met en cause la manque de réformes structurelles qui pourraient stimuler la productivité et l’innovation.

Ce manque de réforme constitue un obstacle à l’amélioration des conditions de vie des populations du monde, à lutter contre le chômage et à surmonter les chocs financiers.

Le rapport montre que la croissance mondiale reste inférieure à celle des décennies précédentes. Les perspectives d’avenir sont hypothéqués par le ralentissement des économies émergentes, les tensions géopolitiques, les conflits et crises humanitaires dans le monde.

Ce classement annuel de référence mondiale concerne 140 Etats et est établi sur base d’une centaine d’indicateurs quantitatifs émanant des Etats membres et des organisations internationales telles que la Banque mondiale, le Fond Monétaire International (FMI), l’UNESCO,…ainsi que des résultats d’enquêtes qualitatives réalisées par le WEF lui-même.

Gérard Rugambwa