https://www.traditionrolex.com/25 Création d’un lac artificiel envisagée à Kigali

Création d’un lac artificiel envisagée à Kigali

Par Admin 2017-02-06 11:25:49


Un lac artificiel pourrait être créé dans l’ancienne zone industrielle de Gikondo, à Kigali, une fois que la réinstallation de toutes les usines dans la zone économique spéciale sera achevée, a déclaré la Directrice Générale de l’Office Rwandais chargé de la Protection de l’environnement(REMA), Ir Colette Ruhamya.

Annette Karenzi, Directrice générale de l’industrie et de l’entrepreneuriat au Ministère du Commerce , de l’Industrie et des Affaires de l’EAC a déclaré à son tour au journal The New Times que « la première phase de la relocation des industries de Gikondo était terminée et que la deuxième a été amorcée ».

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Quartier industriel de Gikondo vieux de plusieurs decennies

La délocalisation de la zone industrielle de Gikondo, qui par ailleurs date de plusieurs décennies, vers la zone dite économique spéciale à Masoro dans le district de Gasabo s’est avérée nécessaire après que REMA ait répertoriée Gikondo parmi les zones humides du pays à protéger en y initiant d’autres projets environnementaux.

Actuellement, la relocation des petites industries est en cours selon les officiels de REMA, suivront ensuite les industries lourdes.

Selon l’Ir Colette Ruhamya, Directrice générale de REMA, « d’ici la fin de l’année en cours, une étude aura été menée à bien sur la viabilité de transformer ce vieux quartier industriel de Gikondo en un lac artificiel ».

« Nous voulons que les industries se déplacent le plus rapidement possible pour voir comment nous pouvons créer un lac artificiel dans la zone, et mettre en place une technologie de tamisage des déchets qui se mêleraient à l’eau dudit lac » a-t-elle ajouté.

Selon toujours la DG, après une étude faisabilité d’ici la fin de l’année, commencera la mobilisation des fonds pour la mise en œuvre du projet, a-t-elle dit.

L’étude en question montrera les délimitations du lac et le projet pourra être exécuté soit comme un projet gouvernemental, soit en partenariat public-privé du temps qu’il sera conçu comme une entreprise génératrice de revenus.

Concernant les soumissions, Ir Ruhamya a indiqué, “nous avons déjà reçu des demandes d’exploitation de la zone humide, mais ces demandes s’intéressent sur une petite superficie de la zone. Nous devons d’abord déblayer toute la zone humide ».

Pour rassurer sur l’importance du projet, Ir Ruhamya a rassuré que, « des lacs artificiels existent même dans d’autres villes, et une fois que le lac est développé, il doit être attrayant et respectueux de l’environnement tout en développant des activités commerciales relatives aux loisirs des gens ».

Depuis plus d’une décennie, une loi a été rendue publique la zone interdisant la construction des maisons et autres infrastructures dans les zones humides (rivières, lacs, marécages) car ils pourraient endommager un tel endroit de diverses façons.

Toutefois, la loi stipule que, si nécessaire, la construction d’édifices destinés à la promotion du tourisme peut être autorisée par le ministre chargé de l’environnement.

Ainsi donc, la démarche pour la protection des zones humides menacées est au niveau national et leur utilisation appropriée et durable fait preuve des avantages environnementaux, y compris la réduction des risques des catastrophes.

Selon l’Atlas national des risques de catastrophes, publié par le Ministère de la gestion des catastrophes et la protection des réfugiés (MIDMAR) en 2015, les catastrophes, y compris celles induites par des zones humides non protégées, pourraient coûter au pays une somme de 100 milliards francs rwandais, soient 132 millions de dollars américains.

Jean louis KAGAHE

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