Les rwandais sont invités à privilégier l’égalité des sexes

Par Admin 2017-03-13 14:54:57

A l’occasion d’une marche organisée par le Conseil National des Femmes, CNF, en partenariat avec l’ONG « Care International » et qui a connu la participation de plusieurs personnes, hommes et femmes confondues, la Secrétaire Exécutive du CNF, Kamanzi Jacqueline , a lancé une invitation à tous les rwandais pour qu’ils fassent de l’égalité entre hommes et femmes une priorité.

Hommes et femmes confondus ont participé à la marche de soutien aux femmes (photo- Mugisha B.)

Dans le cadre d’inviter tous les Rwandais à bannir les discriminations imposées aux femmes et filles à cause de leur sexe féminin en restreignant ainsi leurs chances à accéder à certains doits, Kamanzi a invité tous les Rwandais à militer pour l’égalité entre hommes et femmes. La marche mixte a été organisée dans le cadre de se joindre aux femmes afin d’exprimer le vœu de les assister dans leurs travaux de tous les jours.

Kamanzi a salué les efforts que fournit le gouvernement rwandais pour rétablir la femme rwandaise dans ses droits longtemps bafoués.

Elle a souligné que les obstacles à la valorisation des droits des femmes sont progressivement levés, et ainsi, a-t-elle ajouté, « les femmes ne s’occupent plus uniquement des travaux ménagers ou d’aller chercher du bois de chauffage, puiser de l’eau etc ».

Elle a fait remarquer que les femmes s’attèlent aujourd’hui aux activités génératrices des revenus, d’autres ont fait leur entrée dans l‘administration, notamment dans les instances de prise des décisions, tandis que d’autres sont devenues des entrepreneures.

Kamanzi a exprimé le vœu que les femmes qui subissent encore les vielles discrimination soient assistées pour les sortir de cette malheureuse situation.

Pour expliquer comment une femme peut se libérer de ces discriminations, Kamanzi est partie de l’exemple d’un couple qui se bagarrait régulièrement à cause de la pauvreté qui la minait, mais à force de rejoindre les autres ménages dans une réunion vespérale nommée « soirée des parents » ( akagoroba k’ababyeyi ) où se discutent les problèmes internes aux ménages, une solution a été trouvée.

« L’un est devenu commerçant, l’autre chef du village, et actuellement ils vivent en paix » a-t-elle précisé.

Rusanganwa Eugene, un Responsable au sein de l’ONG « Care International-Rwanda » qui participait à la marche a déclaré que celle-ci visait à faire remarquer les peines qu’endurent les filles et les femmes dans leurs travaux de tous les jours sur fond de la pauvreté.

Ila interpellé tous le monde et toutes les institutions pour qu’ils aident la femme rwandaise à sortir des durs travaux qui ne sont même pas générateurs des revenus et a s’engager plutôt dans des travaux qui les propulsent dans le développement.

Il a ajouté que la marche visait à remettre des dons à des familles plus pauvres que pauvres, une aide estimée à 3000 dollars américains, ce qui est équivalent à plus de 2.500.000 francs rwandais.

Selon Rusanganwa, l’ONG Care international assiste les enfants, les filles et les femmes à se protéger contre les GBV et autres discriminations, ceux qui ont déjà bénéficié de cet appui étant déjà au nombre de 500.0000 filles et 100.000 femmes.

Il a précisé que, « les femmes ont été assisté à travers des programmes relatifs au planning familial, la santé de reproduction, l’autocréation de l’emploi, l’épargne et le crédit au sein de petits groupes d’individus etc « .

Il a ajouté que les filles quant à elles ont assisté dans l’éducation, la santé de reproduction, l’adhésion dans des groupes pratiquant l’épargne et le crédit.

Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée au parking du stade Amahoro ce 10 mars 2017, l’ aide financière qui a été récoltée a permis de payer les frais de la mutuelle de santé à 200 familles, le reste servira à d’autres formes d’aide.

Jean Louis KAGAHE

image

3 Comments

Join the Conversation