https://www.traditionrolex.com/25 Le Père Claudio Marrano et son coaccusé auditionnés sans avocat

Le Père Claudio Marrano et son coaccusé auditionnés sans avocat

Par 2015-04-20 09:10:55

 

Le Père Claudio Marrano et son coaccusé auditionnés sans avocat

[caption id="attachment_755" align="alignnone" width="768"]Le père Claudio Marrano Le père Claudio Marrano[/caption]


 

Le Substitut du Procureur en Mairie de Bujumbura a auditionné la semaine dernière, le Directeur du Centre de Jeunes Kamenge, Père Marrano Claudio. Ce dernier a été cité dans la déclaration faite par Juvent Nduwimana, qui mentionne que le père Marrano avait participé dans des réunions visant l’exécution de trois sœurs italiennes de la Paroisse Guido Mario Comfortie de Kamenge, précise l’agence Bujumbura News.

En effet, au cours de son audition, le père Claudio Marrano n’était pas accompagné d’un avocat. Durant la même journée, Juvent Nduwimana, un agent du Service National des Renseignements (SNR) qui a récemment dévoilé son implication dans l’assassinat des trois sœurs italiennes, a été aussi auditionné par le Procureur en Mairie de Bujumbura, Arcade Nimubona, indique ladite agence.

De la part de son coaccusé Juvent Nduwimana, identifie aussi le journal rwandais en ligne Igihe.com, le Père Claudio Marrano est accusé d’avoir participé dans la réunion préparant l’assassinat des trois sœurs, qui s’est tenue en date du 6 septembre 2014, au Bar ’’Iwabo w’abantu’’ appartenant au Général Adolphe Nshimirimana, ancien chef SNR.

Suite à l’assassinat de ces trois religieuses, les instances sécuritaires avaient décidé d’emprisonner Bob Rugurika de la Radio Publique Africaine pour le contraindre à révéler l’identité de sa source car ce média avait accusé le Chef SNR d’être derrière ce triple crime. Il a protéger sa source mais a pu bénéficier d’une liberté provisoire par après.

Chantal Namukunzi


 

Nigérian : anniversaire triste de l’enlèvement des lycéennes

[caption id="attachment_754" align="alignnone" width="769"]Manifestation au  Nigéria Manifestation au Nigéria[/caption]


 

Au cours de la semaine passée, les Nigérians commémorent un triste anniversaire d’une année sans nouvelle des 200 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram. "365 jours sans nouvelles" c’est le titre d’un quotidien nigérian du nom de "The Daily Trust".

A travers ce dernier, les manifestants rappellent la promesse faite par Muhammadu Buhari, le nouveau président qui a dit : "Je ferai tout pour défaire Boko Haram", précise la télévision française France 24.

Malgré l’indignation et la mobilisation mondiale, un an après, les jeunes filles sont toujours aux mains de la secte islamiste, constate "The Independent", qui évoque les méthodes du mouvement dont la terreur et le viol. Les proches des lycéennes affirment ne pas avoir d’autres choix que d’espérer leur retour. Ce journal mentionne que d’autres parents du nord du Nigéria décident de ne plus envoyer leurs enfants de l’école, de peur qu’ils soient enlevés à leur tour par les rebelles du Boko Haram…

Boko Haram aurait enlevé, violé et réduit en esclavage plus de 2000 jeunes femmes à ce jour depuis le début 2014, un chiffre avancé par Amnesty International.

"Ce qui est arrivé le 14 avril 2014 marque l’échec du gouvernement à tous les niveaux, local et national. Il est malheureusement peu probable désormais que les lycéennes de Chibok soient retrouvées un jour" ; identifie un autre quotidien nigérian "The Punch".

Chantal Namukunzi


 

Libreville condamne l’incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon

[caption id="attachment_756" align="alignnone" width="480"]Le Ministre gabonais des affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet Le Ministre gabonais des affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet[/caption]


 

"Le gouvernement gabonais exprime ses regrets au gouvernement du Bénin et condamne avec véhémence la destruction" de la chancellerie, indique le site www.afrcatime.com,

"Loin d’être le résultat d’un mouvement populaire instantané opposé aux intérêts du Bénin, ces actes de vandalisme et de destruction ont été opérés par quelques individus à la solde de personnalités politiques ayant pour ambition ultime d’accéder au pouvoir par tous les moyens", accuse le texte signé du ministre gabonais des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet, dit le site.

L’ambassade a été incendiée par un groupe de manifestants après l’annonce du décès au Cameroun de l’opposant André Mba Obame, qui avait contesté la victoire en 2009 à la présidentielle d’Ali Bongo Ondimba et s’était proclamé vainqueur du scrutin, provoquant un bras de fer avec le pouvoir.

Par la suite, l’opposant était tombé malade et une partie de ses partisans avait accusé le régime de l’avoir empoisonné, en visant particulièrement le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Accrombessi, d’origine béninoise et naturalisé gabonais.

Le gouvernement gabonais "appelle les ressortissants béninois vivant au Gabon à garder leur calme et s’engage à tout mettre en œuvre pour garantir leur intégrité physique et la sécurité de leurs biens", ajoute le texte. Il rappelle qu’"une enquête est ouverte en vue d’identifier puis de traduire les auteurs de ces actes ignobles" devant la justice, mentionne ledit site.

Chantal Namukunzi


 

 

 

 

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