https://www.traditionrolex.com/25 Des femmes kamikazes servent fermement Boko Haram

Des femmes kamikazes servent fermement Boko Haram

Par 2015-05-04 17:50:22

Au fur et à mesure que le groupe armé de Boko Haram multiplie les enlèvements des filles et des femmes, des attaques suicides menées par des femmes se multiplient en son sein, ce qui porte à croire que ces kamikazes ne sortent d’ailleurs que parmi celles kidnappées.

 

[caption id="attachment_845" align="alignnone" width="769"]Femmes nigériannes réclamant la libération de leurs filles par Boko Haram Femmes nigériannes réclamant la libération de leurs filles par Boko Haram[/caption]


 

Dans son Rapport, Amnesty International fait état de plus de 200 femmes et jeunes filles kidnappées par Boko Haram en début d’avril 2014 après une série d’attaques débutées en 2013 contre des écoles.

 

Depuis lors, poursuit le Rapport, des attaques suicides se sont suivies en série.

On se souviendra que c’est à la mi-avril 2014 que 276 lycéennes nigérianes ont été enlevées par Boko Haram à Chibok au Nigéria.

 

Malgré l’intervention musclée, une année après, de l’armée tchadienne, nigérienne et camerounaise, les lycéennes demeurent introuvables quand bien même il y ait eu récemment un groupe de femmes récupérées des mains de ces djihadistes mais il ne s’agit pas des premières lycéennes.

Cette Institution qui milite pour les droits de l’Homme révèle que certaines de ces femmes et jeunes filles kidnappées ont été contraintes de se marier et de prendre part aux attaques suicides.

Selon le site www.le monde.fr, le premier attentat suicide de ce groupe djihadiste remonte au 8 juin 2014 dans l’Etat de Gombe au Nigéria, et le 22 février 2015 une fillette de 7 ans tuait sept personnes en se faisant exploser à Potiskum. Une semaine avant, une kamikaze utilisait le même procédé dans la gare de Damaturu faisant 7 morts et 32 blessés.

Même s’il est difficile d’établir un lien entre ces attaques et les enlèvements, il est néanmoins prouvé que ces femmes kamikazes sont souvent les épouses des combattants, comme le fait remarquer un spécialiste de Boko Haram, Mohamed Kyari qui, à propos de ces kamikazes, précise « elles sont en majorité très jeunes ,issues du milieu rural et très peu instruites ».

D’après lui, parmi ces femmes, il ya celles qui sont des volontaires, pendant que d’autres sont contraintes.

Parlant de leur virulence dans les atrocités du mouvement djihadiste, Mohamed déclare « on retrouve des Nigériannes très impliquées au sein du groupe djihadiste. Elles mutilent et tuent leurs ennemis comme leurs homologues masculins. Certaines d’entre elles ont même servi de complices lors des enlèvement de Chibok ».

Les motivations de ces femes et filles relèvent parfois des raisons personnelles telles que la vengeance d’un parent ou membre de famille tué par les forces de sécurité, ou simplement, comme leurs collègues masculins, certaines choisissent de participer à la lutte armée djihadiste pour mourir en martyr.

D’autre part, elles sont moins soumises au contrôle lors des passages aux barrages des forces de sécurité, tandis que l’utilisation des filles mineures comme kamikazes sert de propagande aux djihadistes parce que ça fait parler les médias et la Communauté internationale.

 

Jean Louis Kagahe

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