https://www.traditionrolex.com/25 L’Opération « Sangaris » mêlée aux viols des enfants

L’Opération « Sangaris » mêlée aux viols des enfants

Par 2015-05-04 17:54:19

[caption id="attachment_848" align="alignnone" width="769"]Militaires de l'opération Sangaris Militaires de l’opération Sangaris[/caption]


 

Les militaires français présents sur le territoire centrafricain dans le cadre du maintien de la paix à travers l’Opération dénommée Sangaris sont désormais visés par une enquête sur d’éventuels abus sexuels sur des mineurs.

Cette nouvelle relayée par l’AFP fait état de 14 militaires français mis en cause tandis que le nombre des victimes s’élèverait à 6 dont 4 se disent victimes et 2, témoins des faits.

Selon toujours l’AFP, dans le cadre de l’enquête ouverte en juillet 2014, la section des affaires militaires du parquet a pu recueillir les réponses écrites d’une employée de l’ONU qui a "recueilli et relaté" les témoignages des enfants, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris.

L’étonnant c’est que dans cette affaire, les militaires identifiés n’ont pas été entendus jusque- là. Depuis l’ouverture de l’enquête, la gendarmerie chargée des investigations, a effectué un déplacement en Centrafrique.

L’enquête préliminaire, ouverte après la transmission d’un rapport du ministère de la Défense, vise à vérifier la matérialité des faits allégués, notamment par le biais d’auditions, et à établir les responsabilités le cas échéant.

Le parquet a aussi précisé qu’il demanderait la déclassification de l’enquête interne, dite de commandement, qui est conduite au sein de l’armée.

Après des révélations du quotidien britannique "The Guardian", le ministère de la Défense a expliqué la semaine dernière avoir été saisi "de témoignages d’enfants centrafricains accusant d’agressions sexuelles des militaires français de l’opération Sangaris".

Ces témoignages ont été recueillis par des personnels de l’ONU déployés en Centrafrique. Ils "retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d’enfants, sur le site de l’aéroport de M’Poko (à Bangui), entre décembre 2013 et juin 2014", précise le ministère, qui "a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité".

Les Nations unies avaient ouvert une enquête au printemps 2014 et recueilli ces témoignages. Le responsable de l’ONU qui a transmis en juillet le rapport d’enquête aux autorités françaises, au mépris des procédures de l’organisation, a pour sa part été suspendu.

Jeudi, le porte-parole du ministère de la Défense, Pierre Bayle, a affirmé qu’il n’y avait "aucune volonté de cacher quoi que ce soit" de la part de l’armée.

Jean Louis Kagahe

 

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