Amendement constitutionnel : la liberté et la démocratie exercées
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La liberté et la démocratie ont été exercées par la population rwandaise à travers les 3,8 millions pétitions déposées au parlement. Cette action à conduit l’organe législatif à accepter l’opportunité de l’amendement de la constitution, spécialement son article 101 qui limite le nombre de mandats du Chef de l’Etat à deux.
La plupart d’interventions des Députés et des Sénateurs dans leurs plénières du 14 juillet tenues simultanément, sont revenues sur la nécessité de respecter la volonté populaire.
”Personne ne peut agir contrairement à la demande d’environ 4 millions de Rwandais.”
”Nous représentons la population et nous n’avons aucun droit de prendre des décisions qui ne reflètent pas sa volonté.”…
Telles sont certains des discours des députés et sénateurs qui examinaient l’opportunité de cette demande de la population venue nombreuse suivre les délibérations des législateurs.
Au niveau du Sénat, un seul cas proposant la réduction de la durée du mandat présidentiel sans en changer le nombre a été cité par la vice présidente Jeanne d’Arc Gakuba.
Le Sénat a pris la décision d’étendre le débat à toute la population avant l’organisation du référendum. Toutefois, la révision constitutionnelle sera également l’occasion de revoir d’autres imperfections pour améliorer cette loi fondamentale.
La liberté et la démocratie à l’honneur
Ce 14 juillet entre dans les annales du Rwanda où la population rwandaise s’est levée à partir de tous les coins du pays pour exercer son droit démocratique : celui de réclamer un candidat à élire au lieu d’attendre que les états majors des formations politiques leur en imposent comme cela se fait partout au monde.
La demande de la révision constitutionnelle ne vise finalement que la candidature de Paul Kagame pour un 3 ème mandat.
La population rwandaise qui a souffert de mauvaise gouvernance pendant trois décennies après l’Indépendance, ne voudrait pas perdre ”cette perle blanche” qu’une vieille dame n’a pas hésité de comparer à Jésus Christ.
Les Rwandais ont vu pour la première fois un Chef d’Etat qui s’occupe des pauvres par la distribution d’une vache par famille. Pour certains foyers, ce geste a transformé leurs conditions de vie.
Les Rwandaises se trouvent dans un confort car le pouvoir actuel a reconnu leurs capacités et leur a permis d’accéder aux instances de prise de décision à travers la politique de l’égalité des genres. Le droit à l’héritage et à la propriété en général, c’est quelque chose de nouveau pour la femme rwandaise.
Les Rwandais sont heureux de connaitre un régime qui prône le pardon et la réconciliation de la population.
Dans leur passé, les Rwandais n’avaient jamais bénéficié d’une éducation pour tous et en toute équité.
Pour la première fois, les Rwandais ont connu un Président qui répond à leurs besoins réels à travers la décentralisation et la bonne gouvernance.
Ils peuvent se sentir en sécurité et vivre dans un Etat de droit où l’impunité est tombée dans l’oubli.
Chacun peut profiter des opportunités offertes par le pays et en jouir en qualité de citoyen à part entière sans souffrir des frustrations dues à l’origine ethnique ou régionale….
Pour la population rwandaise, un Chef d’Etat pareil ne pourrait pas leur échapper alors qu’il a encore en sa possession toutes ses capacités en vue de continuer à servir la nation et faire enregistrer ainsi au pays plus de succès.
Gérard Rugambwa
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