[caption id="attachment_179" align="alignnone" width="783"] Le Chef de l’Etat discutant avec les participants à la XII ème retraite (Photo PPU)[/caption]

La cérémonie d’ouverture de la 12eme retraite des leaders a été présidée par le Chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame. Il a, une fois de plus, insisté sur le fait que les leaders doivent prendre des responsabilités en prenant des décisions adéquates et en temps voulu.

 

C’était après la récapitulation de la première journée par le premier ministre Anastase Murekezi que le Chef de l’Etat, Paul Kagame, a montré son désaccord avec le rapport de réussite de 72 % des actions contre 28 % qui restent sans solution adéquate.

Parmi les échecs, il convient de citer le projet de production de 15 mégawatts par l’usine énergétique de Gishoma qui devait utiliser comme matière première la tourbe.
Selon le ministre des infrastructures, M. James Musoni, la tourbe manque et de plus, l’on a réalisé que l’usine doit utiliser de l’eau, un fait qui n’avait pas été mentionné dans l’étude du projet.
Cet exemple illustre d’autres cas qui ont amené le Président Kagame à changer son discours d’ouverture. ”Il faut me montrer ce que vous avez fait et non ce qu’il fallait faire. Je suis d’accord avec les 70 % de réussite. Notre pays est trop petit pour nous intéresser, personne ne le fera à notre place. ”
Le Président Paul Kagame a fait savoir que c’est la 12 ème fois que les leaders se rencontrent chaque année dans la retraite, il a affirmé ne pas comprendre comment il faut répéter les mêmes choses chaque année sans changement tangible.
Les leaders à l’unanimité ont été d’accord avec le chef de l’Etat rwandais et ont promis un changement radical à l’instar de l’Ambassadeur

Charles Muligande qui a demandé une chance pour que les leaders puissent accélérer les programmes avant l’échéance du septennat en 2007.
Le Président du sénat rwandais, l’honorable Bernard Makuza, a demandé aux participants à la retraite de Gabiro de considérer que les conseils donnés par le Chef de l’Etat sont en quelque sorte des ordres à exécuter et qu’il faut le faire sans réserve.
Des promesses d’un changement radical, agir vite et présenter des rapports non biaisés, sont des points marquants de la cérémonie d’ouverture qui ne fut pas un discours classique du Président mais une occasion pour les leaders de faire leur examen de conscience et de promettre que les intérêts supérieurs de la nation viennent avant les intérêts des particuliers. Il faut oublier de se substituer à des institutions qu’ils dirigent afin de pouvoir rendre des comptes au peuple.