[caption id="attachment_2287" align="aligncenter" width="711"] Le Chef de l’Etat Paul Kagame et sa famille se sont acquittés de leur devoir civique lors du référendum (Photo PPU)[/caption]

 

Comme souhaité par la population, le Référendum constitutionnel a été organisé à la veille des fêtes de fin d’année. Cette action hautement démocratique, ouvre la voie au Chef de l’Etat, Paul Kagame, au troisième mandat à la tête de l’Etat.
Ce que femme veut, Dieu veut, dit-on, au Rwanda c’est plutôt ce que Peuple désire, une obligation de l’Etat.

Le Référendum constitutionnel organisé le 17 à l’étranger dans les ambassades du Rwanda surtout, et le 18 décembre sur toute l’étendue de la République, est le résultat d’une demande qui se voulait pressante, de la population rwandaise craignant de voir Paul Kagame mis sur le banc de touche, alors qu’il dispose encore de toutes ses facultés et de surcroit, toute son énergie.

Le Peuple rwandais a su déterminer ses intérêts et s’est levé comme un seul homme pour les défendre : il veut la paix, la dignité et le développement. Et il ne voit pour le moment, personne d’autre, pour leur faciliter de maintenir les acquis, que Paul Kagame.

”Les faits sont têtus”

Parmi les succès que les Rwandais peuvent aujourd’hui célébrer figure un point très important, révélateur de toutes une panoplie de mesures prises pour améliorer les conditions de vie de la population. L’espérance de vie des Rwandais à la naissance est de 65,7 ans en 2015 alors qu’il était de 51,20 ans en 2002.

Cette augmentation sensible de l’espérance de vie des Rwandais au cours des deux derniers septennats de Paul Kagame n’est pas le fait du hasard.

Il a fallu retrousser les manches et travailler durement pour faire bouger toute une nation, la faire avancer et poser des pas importants dans pratiquement tous les secteurs de la vie nationale.

La plupart de Rwandais ont un accès facile aux soins de santé. Des hôpitaux de référence, de districts, des centres de santé partout dans le pays, des postes de santé, des animateurs de santé plus proches de la population dans leurs villages, des ambulances pour déplacer rapidement les malades à l’hôpital, des transferts à l’étranger, la formation des médecins spécialistes, la lutte contre le VIH/Sida avec la distribution des antirétroviraux, les accouchements à domiciles devenus des cas très rares,…sont certaines des actions entreprises pour préserver les vies des habitants du

Rwanda et favoriser de vivre plus longtemps

La pauvreté est en recul avec un taux de 39,1% en 2014, alors qu’en 2010 il était de 44,9%. La plupart de Rwandais peuvent manger à leur faim, même si l’alimentation n’est pas toujours équilibrée. Le temps des gens qui succombaient à la famine est révolu.

L’agriculture n’est plus de subsistance mais de marché. Des coopératives de production et de commercialisation des produits agricoles ont été créées partout dans le pays. La monnaie circule en milieu rural. Et les institutions financières n’hésitent pas à créer des branches à l’intérieur du pays pour favoriser l’épargne et l’octroi des crédits.

Au niveau de l’éducation, tous les enfants en âge scolaire doivent aller à l’école car l’éducation est gratuite et obligatoire. L’on pourrait encore allonger la liste.

La continuité, le choix des Rwandais

Au Rwanda comme ailleurs dans le monde, l’on parle du miracle rwandais. Considérant le point de départ après le génocide et l’étape actuelle où la croissance économique qui dépasse un taux de 7% chaque année, le pays devenu l’un des plus sécurisés sur le continent si ce n’est pas dans le monde.Les Rwandais, naguère méprisés, sont aujourd’hui respectés dans le monde

La population rwandaise, bénéficiaire de tous ces changements positifs, ne voudrait pas prendre le risque de briser l’élan. Elle fait son choix, celui de la continuité.

Les résultats des sondages publiés la semaine dernière montrent que Paul Kagame pourrait être réélu à plus de 92% s’il posait sa candidature pour un autre mandat aujourd’hui.

La demande de la population d’une révision constitutionnelle ne visait que son maintien au pouvoir d’une façon légale. Il ne pourrait pas se dérober de cette confiance renouvelée, car s’opposer à la volonté populaire serait contre la démocratie.

Gérard Rugambwa