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Grève générale contre la vie chère

Par 2015-03-06 13:34:36

Bella Sonia Ndamiye


 

[caption id="attachment_282" align="alignnone" width="768"]Vue du parking des bus devant l'ancien marché central de la ville de Bujumbura ce jeudi matin (Photo Bella Sonia) Vue du parking des bus devant l’ancien marché central de la ville de Bujumbura ce jeudi matin (Photo Bella Sonia)[/caption]

La grève annoncée par plus de 1300 syndicats le 25 février 2015, a bel et bien eu lieu ce jeudi 5 mars 2015. Beaucoup de magasins, les marchés et bureaux étaient fermés même les bus de transports n’ont pas fonctionné.

Ce jeudi 05 mars, la ville de Bujumbura était comme un jour férié. La population a répondu au mouvement de grève contre la vie chère. Dans les premiers heures de la matinée jusqu’à 10 heures, aucun bus de transport ne se trouvait en circulation, les magasins, les marchés et les bureaux étaient fermés. Mais certains bureaux du secteur public étaient ouverts par peur des sanctions disciplinaires de la part de leurs supérieurs. Certains fonctionnaires racontent en effet avoir subi des pressions ces derniers jours pour ne pas suivre l’appel à la grève.

Les rues de la capitale de Bujumbura étaient presque vides. La Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU) et la Confédération syndicale du Burundi(CSB) ainsi que les syndicats non confédérés avaient appelé tous les travailleurs et travailleuses du Burundi et toute la population à répondre massivement à un arrêt de travail fixé pour ce jeudi 5 mars 2015.

 

[caption id="attachment_283" align="alignnone" width="768"]L'une de rues de la capitale vers 9 heures du matin (Photo Bella Sonia) L’une de rues de la capitale vers 9 heures du matin (Photo Bella Sonia)[/caption]

Selon Célestin Nsavyimana, vice-président de la COSYBU, la grève concernait tous les secteurs tant publics que privés car ceux qu’ils revendiquent ont des conséquences néfastes sur tout le monde.

Il indique que la grève fait suite au préavis de grève lancé le 20 février 2015 dont l’objectif était de demander la suppression de la nouvelle taxe de 42 FBu la minute sur les appels téléphoniques locaux et de revenir aux tarifs d’avant le 31 décembre 2014 ainsi que l’ajustement du prix du carburant à la pompe pour qu’il soit de 1700 FBu le litre au vu de la baisse du prix du baril sur le marché international.

Joint par téléphone, Léonidas Hatungimana, porte-parole du gouvernement dit que la présidence s’est déjà prononcée sur ces questions. Il rassure que les revendications des syndicats sont en train d’être étudiées. Mais le collectif contre la vie chère demande au gouvernement de donner des réponses précises et du concret.

C’est vers les heures d’après-midi que les activités ont repris petit à petit à Bujumbura.


 

 

 

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