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Kagame insiste sur l’éducation des jeunes

Par 2016-04-04 10:14:05

Le Chef de l'Etat, Paul Kagame tient au respect du droit des enfants à l'éducation (Photo PPU)


 

Le Chef de l’Etat, Paul Kagame, lors de son intervention devant les autorités de tous les districts du pays à Gabiro, est revenu sur l’obligation des jeunes d’aller à l’école. Il a déclaré la guerre contre tous ceux qui empêcheraient aux enfant rwandais de jouir de leur droit à l’éducation.

Alors qu’il prenait la parole lors des la formation civique des autorités de tous les districts du pays à Gabiro jeudi dernier, le Chef de l’Etat, Paul Kagame a été on ne peut plus clair sur le caractère obligatoire de l’éducation pour les jeunes rwandais.
”Les enfants doivent aller à l’école au lieu de travailler dans les mines et les plantations théicoles.” A martelé le Chef de l’Etat Paul Kagame. A Nyaruguru, par exemple, les enfants tournent le dos à l’école au vu et au su des parents et des autorités de base et s’en vont cueillir le thé pour gagner le pain quotidien.

”Comment les enfants peuvent-ils chercher un emploi au lieu d’aller à l’école en présence des autorités de base ?” S’est interrogé le Président Paul Kagame, montrant par là que les gouvernements locaux doivent prendre leurs responsabilités et arrêter cet état des faits.

Pour ceux qui voudraient persévérer dans l’erreur , le Président de la République a lancé une mise en garde.

”Les parents qui interdisent à leurs enfants d’aller à l’école ou les autorités qui laissent faire seront sanctionnés,” a averti le Chef de l’Etat, Paul Kagame. Pour lui le droit des enfants à l’éducation doit être respecté scrupuleusement par tous, d’autant plus que le Rwanda a investi beaucoup d’argent dans ce secteur jugé parmi les priorités du pays.

Après la formation, les résultats sont attendus

Selon le Chef de l’Etat, pour certaines autorités, les formations organisées en leur faveur dans le cadre du programme de renforcement des capacités sont devenues une routine. ”Les gens participent à une retraite, à une formation , et de retour sur le lieu de travail, ils n’abandonnent pas les anciennes pratiques,” regrette Paul Kagame qui reste convaincu que les formations permettent d’acquérir des savoirs mais ne changent pas la nature d’un homme.

”Les formations vous arment de connaissances mais le choix et la responsabilité de prise de décisions vous reviennent.” A lancé Paul Kagame aux autorités des instances de base dont les membres des conseils de districts, les secrétaires executives, les maires et vice-maires.

”Le choix entre le bien et le mal, c’est votre décision,” a-t-il insisté à l’intention des autorités locales.

Après la formation, il faut une différence

Cette formation civique à l’intention de nouveaux élus au niveau des districts, a eu lieu du 20 mars au 02 avril 2016. Il fallait les initier au système de bonne gouvernance et au programme gouvernemental qui doivent les guider dans leur travail quotidien pendant la durée de leur mandat.

Pour le Chef de l’Etat, Paul Kagame, après la formation, l’on doit remarquer un changement. ”Vous devez montrer la différence sur le terrain,” a-t-il recommandé aux instances décentralisées.

”L’essentiel c’est d’être doté d’une motivation, une réflexion et une volonté d’arriver à un changement,” a-t-il fait remarquer.

Ainsi là où se pose le problème d’abandon scolaire, la corruption lors de l’octroi des vaches aux familles pauvres dans le cadre du programme d’une vache par famille, les détournements sous toutes ses formes, l’absence aux programmes de vaccinations infantiles,…à la sortie de cette formation, les différents responsables au niveau des instances décentralisées devraient prendre des mesures pour ne plus y revenir dans les prochaines séances de formation ou de retraite.

Cependant le pas franchi dans plusieurs secteurs est important. Le principe du Chef de l’Etat, Paul Kagame, c’est de toujours maximiser les résultats. Il ne cherche jamais à se contenter du minimum lorsqu’on peut aller plus loin.

Au niveau de l’éducation par exemple, le gouvernement a enregistré certaines critiques selon lesquelles les enfants rwandais étaient nombreux à aller à l’école. Et que donc cela serait un indice de violation des droits de l’homme.

Gérard Rugambwa


 


 

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