https://www.traditionrolex.com/25 Emploi : une attention particulière aux femmes…

Emploi : une attention particulière aux femmes…

Par 2016-05-02 07:22:25

Premier Ministre Anastase Murekezi, demande aux instances en charge du travail de s'occuper de plus du problème de chômage (Photo archives)

Le Premier Ministre rwandais Anastase Murekezi invite les instances en charge du travail au Rwanda et dans la région, à se préoccuper particulièrement du problème de chômage des femmes et des jeunes, en mettant l’accent sur ceux qui terminent les études.

En effet, les instances en charge du travail au Rwanda et dans la région, devraient renforcer leurs efforts en vue de mettre l’attention au problème de chômage qui se remarque actuellement sur le continent, la région et le Rwanda en particulier.

Mais, on constate que les femmes et les jeunes, ont une particularité parce qu’ils sont plus nombreux à être concernés par ce problème, exhorte le premier Ministre rwandais Anastase Murekezi, lors d’une réunion réunissant les instances en charge du travail de la région à Kigali la semaine dernière.

On ne peut pas atteindre la vision 2020 ainsi que les objectifs de la deuxième phase des stratégies du développement économique et de réduction de la pauvreté (EDPRS II), sans pour autant avoir résolu le problème du chômage qui se remarque en général, chez les femmes et les jeunes en particulier.

Ceci a été prouvé par le rapport nommé "EICV 4" réalisé par l’institut national des statistiques. Ce dernier met l’accent sur le niveau de pauvreté et les conditions de vie dans les différentes catégories de la population, indique le Premier Ministre.

 "Les femmes et jeunes constituent les groupes plus ciblés par le chômage dans le pays. Mais, ce problème n’est pas une particularité du Rwanda, plutôt c’est le cas aussi pour les autres pays de la région. C’est dans ce sens que de telles réunions réalisées conjointement, devraient prendre des stratégies adéquates pour résoudre durablement ce problème du chômage surtout pour ces catégories plus concernées" ; déclare le PM Anastase Murekezi.

La vision 2020 prévoit que 50% des Rwandais devraient vivre grâce à un autre emploi que l’agriculture et l’élevage et 3,2 millions d’emplois devraient être créés jusqu’en cette année citée. Tandis que l’EDPRS II prévoit que chaque année 200.000 emplois devraient être créés.

Pour que tous ces objectifs soient atteints, il fallait procéder à une formation professionnelle à courte durée en faveur de ceux qui terminent les études universitaires, en vue de leur faciliter d’avoir des connaissances pratiques, qui peuvent les aider à se créer de l’emploi, précise le Premier Ministre Murekezi.

Cette mesure dit-il, va en compléter d’autres prises par le gouvernement rwandais telles que soutenir les jeunes à avoir l’accès au financement au sein des institutions bancaires, en les facilitant à résoudre le problème de garanti, qui constitue une entrave pour la plupart d’entre eux. Ce soutien peut être trouvé à travers le Fonds de développement des affaires (BDF en sigle anglais) et le programme national pour l’emploi ou NEP (National Employment Program).
Développer l’esprit d’innovation

Mme Judith Uwizeye, Ministre de la Fonction publique et du travail a, quant à elle, mentionné que même si le nombre de nouveaux emplois augmentent du jour au lendemain, le problème demeure pour ceux qui terminent les études universitaires et qui n’accèdent pas facilement au marché d’emploi.

C’est dans ce sens que la mise en place du programme de la formation professionnelle à courte durée pour cette catégorie est nécessaire, en vue de réduire sensiblement les cas de chômage.

Après cette formation, ces derniers seront cette foi-ci, capables de se créer l’emploi, même en dehors de ce qu’ils ont appris au banc de l’école, plutôt que de compter sur les demandes d’emploi, comme on a l’habitude de croire qu’après les études, suit la phase de chercher l’emploi en déposant les demandes de part et d’autre.

"Il est nécessaire de changer la mentalité et de prendre le temps de réfléchir sur ce qu’on peut faire après ses études. Donc, il est bon de développer l’esprit de créativité et d’innovation, en vue de rentabiliser les connaissances acquises sur le banc de l’école, au lieu de circuler toujours avec le curriculum vitae en comptant sur les autres" ; identifie la ministre Judith Uwizeye.

Pour le jeune Didace Ntambara, étudiant au Collège de l’éducation à l’université du Rwanda, les jeunes devront d’abord fournir leurs efforts en développant l’esprit d’innovation. Le financement constitue la deuxième phase, c’est après avoir monté un projet qu’on peut chercher de l’argent, dans ce cas on sait bien qu’il existe plusieurs opportunités pour aider les jeunes à accéder au financement, c’est la question de savoir les exploiter, dit-il.

A l’aide des connaissances acquises sur le banc de l’école, on est sûr que chacun peut trouver ce qu’il peut faire dans son domaine, surtout que la société rwandaise fait face à des difficultés diverses qui nécessitent des solutions appropriées. Alors, on peut penser à partir du problème qu’on remarque dans son entourage, pour initier un projet qui propose des solutions, conclut le jeune Didace Ntambara.

Chantal Namukunzi

 

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