https://www.traditionrolex.com/25 Kagame mérite une autre chance pour promouvoir l’industrie

Kagame mérite une autre chance pour promouvoir l’industrie

Par 2015-03-27 09:31:54

[caption id="attachment_545" align="alignnone" width="768"]Les jeunes et autres catégories de la population seraient heureux de retourner aux urnes pour leur candidat préféré (Photo archives) Les jeunes et autres catégories de la population seraient heureux de retourner aux urnes pour leur candidat préféré (Photo archives)[/caption]


 

Les citoyens rwandais des coins les plus retirés du pays, y compris ceux des villes, réagissent en faveur de la reconduction du Président Paul Kagame quand l’on soulève le débat sur l’après 2017. Ils reconnaissent son rôle moteur dans le développement socio-économique du pays et estiment qu’il devrait poursuivre la lutte contre la pauvreté en passant au stade de l’industrialisation.

Il y a peu une vieille maman a appelé les institutions publiques à reconduire l’actuel Président Paul Kagame au fauteuil présidentiel pour un troisième mandat après 2017 sans quoi elle allait se suicider.

Les informations recueillies près le Parlement rwandais dans sa Commission des Pétitions, font état de pétitions de simples citoyens qui demandent un troisième mandat de Kagame.

Une marchande de friperies habitant du District Ruhango en Province du Sud, Muneza Béata, affirme que la reconduction de Paul Kagame à la Présidence de la République est de la conviction populaire à plus de 95%.

"Je vous apprends que les citoyens ne bluffent pas. Ils connaissent celui qui améliore leurs intérêts. Kagame n’est pas n’importe quel président de tous les présidents qui ont régné au Rwanda. Pensez-vous que les citoyens ne prennent pas au sérieux le fait que quand ils lui confient les situations injustes qui n’ont pas pu être résolues par les tribunaux, lui, en devient préoccupé et coûte que coûte en trouve une issue heureuse ?

Allons ! Les citoyens lui doivent beaucoup surtout que ce n’est pas comme sous les régimes de Grégoire Kayibanda (1962-1973) et Juvénal Habyarimana (1973-1994) où, la ségrégation ethnique et régionale aidant, l’enfant du paysan n’avait pas du tout libre accès à l’éducation et, partant, à la promotion sociale. C’était calculé ! Au compte goutte !".

Cette jeune mère de quatre enfants qui habite dans la périphérie de la Ville de Ruhango fait un petit rire pour insister sur la nécessité de garder Paul Kagame.

" Kagame a placé haut la barre au point qu’il est pratiquement impossible de trouver un remplaçant à sa hauteur. Tenez ! Vous voyez que je prends de l’âge. Pourtant je viens à peine de terminer mes humanités dans un établissement scolaire à côté de chez moi. Avec ces friperies, si tout marche bien, je vais me payer l’université qui est aussi à dix minutes de chez moi", a confié Béata, cette jeune femme disant qu’actuellement le sexe féminin que ce soit fille, fille-mère ou marié, a l’engouement pour les études autant qu’elle en a été interdite ou découragée au cours des anciens régimes.

"Ce que vous a dit la jeune femme est pure réalité. Les citoyens rwandais sont étonnés de la transformation de leurs vies. Ils ont compris maintenant la synergie des programmes gouvernementaux. Comment entreprendre presque concommittamment Unité et Réconciliation avec Décentralisation puis allez indirectement dans l’assistance sociale avec HIMO (Travaux à haute Intensité de Main d’Oeuvre) ou carrément dans l’assistance avec le programme Une Vache-Une Famille et croire que cela ne va pas avoir un impact bien plus que positif sur la vie socio économique du pays ?", a confié une autorité du district Ruhango disant que maintenant les fonctionnaires des instances décentralisées sont obligées d’être à l’écoute de la population sans quoi ces mêmes citoyens les poussent à la porte de sortie.

Invité à une émission radiodiffusée de Flash FM, l’ambassadeur Ryan de l’Union européenne est mis dans une situation inconfortable par l’animateur qui lui demande ce qu’il pense d’un éventuel 3ème mandat du Président Paul Kagame. Sans clairement parler de la constitution allemande qui ne limite pas les mandats du Chancelier, véritable gestionnaire de l’Etat, il préfère se cacher derrière la légalité.

"Il y a une procédure à suivre en conformité avec la Constitution du pays. Nous pensons qu’elle sera respectée. Je dois dire que nous ne cautionnons pas l’idée de réviser la Constitution partout dans le monde. Mais je dois avouer que les 29 Etats membres de l’Union Européenne ont des modes différents d’élections de leurs dirigeants", a-t-il confié.

Au journaliste qui l’accule à se prononcer sur le fait que l’UE a des pays comme l’Allemagne de la Chancelière Angela Merkel où, quand un chef d’Etat est apprécié par les citoyens peut briguer autant de mandats que possible, "Nous respectons les souhaits et aspirations des pays au développement et à la sécurité. Cependant nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui usent des méthodes dictatoriales pour montrer comment ils conçoivent à leur façon les pratiques démocratiques".

Aide conditionnée au respect de la constitution

Cette Union Européenne est le grand bailleur du Rwanda. Elle fait son propre monitoring pour constater elle-même de ce mouvement des citoyens rwandais qui décidément plébiscitent leurs leaders au troisième mandat.

"Non ! Ne pensez pas que les citoyens rwandais sont manipulés par des politiciens du FPR pour avancer haut et fort l’idée du 3è mandat de Kagame. Ce qu’ils savent, c’est qu’il anticipe sur leurs préoccupations du bien vivre. Il ya 10 ans, avec le programme de regroupement en villages, ils étaient manipulés par les forces politiques ethnocentristes de la diaspora rwandaise qui avaient des antennes dans le pays", confie cette marchande de friperies qu’elle achète à Kigali pour les revendre dans les différentes places de marché de Ruhango construites de façon de moderne.

Les citoyens ont compris Kagame car les regroupements opérés bien à temps, la vie urbaine a envahi cette ancienne campagne où on constate un chapelet de centres parfaitement urbanisés sur le tronçon Kigali-Runda-Bishenyi-Kamonyi-Rugobagoba-Musambira-Muhanga-Byimana-...jusqu’à l’ancienne ville universitaire de Butare vers Rusizi ou, plus rayonnant que cela Kigali-Mulindi-Kabuga-Nyagasambu-Musha-Rwamagana-Ntsinda-Kayonza vers les centres rayonnants de Nyagatare et Kagitumba à l’Est ou vers Ngoma et Rusumo au sud...

"Ce n’est pas du tout le moment pour Kagame de partir", raconte cet enseignant d’économie de l’Université Laïque de Kigali (UNILAK). "D’après mes analyses, selon la situation qui prévalait avec la faillite totale de l’Etat en 1994 où toutes les infrastructures économiques avaient été vandalisées, le régime Kagame a cherché à prendre à rebours le redécollage de l’Economie rwandaise en privilégiant le secteur porteur des services pour essayer d’amasser des capitaux et autres richesses sociales avant de passer à la vraie reconstruction du pays en passant par des schémas traditionnels normaux secteur primaire-secteur secondaire et enfin le secteur tertiaire, celui des services.

C’est bien lui qui a la trempe pour retracer cette autre stratégie de développement et casser les habitudes économiques paresseuses inhérente à une société baignant dans le stade tertiaire donc vivant des services. Ici, une grande frange de la population vit des transactions de services. Or le Rwanda ne consomme qu’étranger. Les Rwandais ne produisent pas eux-mêmes ce qu’ils consomment", raconte ce professeur qui montre que seul Kagame peut redresser les choses.

N’y va-t-il avec tout son forcing avec ses programmes d’électrification rurale, de desserte économique par chemin de fer... Selon ce chercheur le 3ème mandat de Kagame aura bel et bien lieu et mettra tout le paquet sur l’agriculture menant à la transformation alimentaire et à l’industrialisation de fait du Rwanda.

 

Jovin Ndayishimiye


 

 

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