[caption id="attachment_628" align="alignnone" width="768"] Ambassadeur Robert Masozera[/caption]

 

L’ambassadeur du Rwanda à Bruxelles, Robert Masozera, réclame l’adoption d’une loi pénalisant les négationnistes du génocide contre les Tutsi dans les pays occidentaux, à l’instar de celle existant sur la Shoah.

Selon RTBF.be, lors de la 21 ème commémoration du génocide contre les Tutsi en Belgique, l’ambassadeur rwandais dans la capitale européenne, Robert Masozera, demande aux pays occidentaux d’adopter une loi sanctionnant les négationnistes comme c’est le cas pour ceux qui nient la Shoah ou le génocide contre les Juifs.

“Dans beaucoup de pays, il est interdit de nier la Shoah,” s’adresse-t-il aux élus belges dont des députés et diplomates accrédités à Bruxelles lors d’une cérémonie organisée à l’ambasssade du Rwanda.

“Nous ne comprenons pas qu’il n’y ait pas encore une telle législation en Belgique et dans d’autres pays,” s’indigne l’ambassadeur Masozera. Une telle loi pourrait servir dans la poursuite des négationnistes qui restent impunis.

Masozera compare les génocidaires et les négationnistes aux terroristes djihadistes et aux personnes parties combattre en Syrie et en Irak qui sont poursuivies par la loi.

Il dénonce le fait que certains génocidaires vivant dans les pays européens ou en contact avec les FDLR ne sont pas inquiétés par la justice.

“Il ya un laisser-faire dans les pays occidentaux, nous plaidons contre la tolérance envers ces groupes,” insiste Masozera.

Selon RTBF.be, le chef du service Afrique au ministère belge des Affaires étrangères, François Cornet d’Elzius, assure que les génocidaires n’échappent pas aux poursuites en Belgique où plusieurs procès ont déjà eu lieu.

Rappelons que pour la 21 ème commémoration du génocide contre les Tutsi de 1994, le thème adopté est la lutte contre le négationnisme et le révisonnisme du génocide contre les Tutsi.

A partir du 7 jusqu’au 13 avril, le Rwanda est en deuil. Tous les drapeaux sont en berne, en mémoire des victimes du génocide contre les Tutsi de 1994.

Gérard Rugambwa