Kigali : le paludisme revient en force
[caption id="attachment_99" align="alignnone" width="798"] Christine Lagarde apprécie bien la place accordée aux femmes (Photo igihe)[/caption]
Depuis quelques mois, on commence à remarquer que le taux de prévalence du paludisme augmente de plus en plus de part et d’autres dans le pays. A Remera, par exemple, dans le district de Gasabo, au centre de santé de se secteur de la ville de Kigali l’on affirme que avec la fin de l’année le taux est passé de 20 à 157 par mois.
D’après Emile Mubyimana, Médecin titulaire de centre de santé de Remera, depuis puis les mois de juillet, août et septembre, la moyenne de taux de prévalence du paludisme par mois était de 20 (soit 62 personnes en moyenne). Tandis qu’aux mois d’octobre, novembre et décembre, la moyenne a grimpé l’échelle de 20 jusqu’à 157 (soit 473 personnes) par mois.
Ce problème d’augmentation des malades de malaria s’est remarquée après la dernière distribution des moustiquaires à la population au niveau de tout le pays. Comme l’a déclaré dernièrement, le Ministère de la santé, la cause principale de cette montée en flèche de la malaria est fondée sur le fait que les moustiquaires distribuées dernièrement n’étaient pas imprégnés suffisamment, précise Emile Musabyimana.
Pour Mme Jeanne d’Arc Bora, chargée de la santé communautaire au Centre de santé de Remera, après l’analyse faite avec la population de leur zone de rayonnement, sur les causes de cette résurgence du paludisme, on a constaté qu’à part celle qui se révèle principale (les moustiquaires non imprégnés), on trouve d’autres facteurs additionnels qui renforcent ce taux de prévalence du paludisme ces derniers temps.
« Ces facteurs sont par exemple le fait que certaines personnes n’utilisent plus le moustiquaire comme il faut, soi-disant qu’il est gênant et qu’il sert toujours d’abri d’autres insectes nuisibles. Pour les autres, le moustiquaire provoquerait beaucoup de chaleur pendant le sommeil, d’autres disent qu’il sont allergiques au produit dont est imprégné le moustiquaire ; » indique Jeanne d’Arc Bora.
Elle ajoute que certains ménages ne sont en possession d’un nombre suffisant de moustiquaires, (certains lits étant sans moustiquaire), le manque d’hygiène, les ménages situés tout près des marais, absence de la pulvérisation du produit anti-paludique (qui tue l’anophèle), etc.
Angélique Mukasine, un des patients trouvés au centre de santé de Remera, dévoile l’origine de l’insuffisance des moustiquaires dans les ménages. Selon elle, cette situation est due au fait que lors de la distribution des moustiquaires, l’on n’a pas tenu compte du nombre sollicité, plutôt les distributeurs offraient ces moyens de protection contre le palu de façon arbitraire. Cette façon de faire n’est pas l’apanage de Remera, d’autres secteurs de la ville de Kigali ont connu le même sort.
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