[caption id="attachment_1247" align="aligncenter" width="799"] Johnson Busingye, ministre de la justice (Photo archives)[/caption]

 

Après l’interpellation du Président de la République, Paul Kagame, lors de la récente ‘’Retraite Nationale” (Umwiherero), et suite aux promesses du Premier Ministre, Anastase Murekezi d’achever l’exécution des jugements relatifs aux biens pillés ou endommagés durant le Génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, le processus a désormais pris un élan décisif.

Durant la dernière semaine du mois de mai 2015, les membres des Ministères rwandais de la Justice et de l’Administration Locale en collaboration avec certains organes para-juridiques et ONGs, ainsi que les huissiers, professionnels se sont entretenus avec la population, notamment les coupables, sur le bien-fondé de l’exécution des jugements à l’amiable.

Les résultats ont été d’autant plus satisfaisants à travers le pays, qu’il en est sorti que les jugements révélés non exécutés s’élevaient à 48.181, les jugements exécutés à l’amiable équivalaient à 28.989 et les jugements exécutés par force s’élevaient à 98.

A côté de ces catégories, on retrouve aussi 1251 des cas où les parties lésées ont entièrement accordé le pardon aux coupables, pendant que pour 152 cas, la rémission a été partielle.

Les jugements exécutés pour de bon s’élèvent à 30.490 tandis qu’il en reste 17.691 non encore exécutés, cela étant dû au fait que certaines des copies de jugement ont été présentées pour la première fois lors de cette campagne de sensibilisation à l’exécution des jugements à l’amiable.

Jean Louis Kagahe