Le gouvernement rwandais a déclaré la guerre contre la corruption en instituant la”tolérance zéro” contre la corruption. Avec la dernière conférence consultative organisée au Sénat pour échanger sur les formes déguisées de corruption, le Rwanda veut rester fidèle à lui-même.

La corruption est un mal qui ronge l’économie d’un pays et ne favorise pas les investissements qui permettent de maintenir la croissance. Le choix du Rwanda est, on ne peut plus clair, une lutte sans merci contre la corruption avec ”la tolérence zéro”.

Des institutions ont été mises en place comme l’Office de l’Ombudsman en vue de passer à l’action contre ce mal. Plusieurs services sont aujourd’hui octroyés grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Tout en cherchant à améliorer la qualité de service, cette nouvelle façon de travailler réduit au strict minimum la corruption…

Mais la loi contre la corruption frappe aussi ceux qui sont jugés coupables de cette infraction.

Certaines gens qui n’ont pas beaucoup de goût au changement, inventent de nouvelles manières de payer des pots de vins, en prenant les précautions nécessaires pour éviter de faire face à la justice.

Le phénomène change de nom est devient un geste de solidarité sociale par exemple à l’occasion d’un mariage, où la contribution financière dépasse les limites de l’acceptable.

Le fait de se pencher sur la question par les hautes autorités du pays, comme les sénateurs, les membres de l’exécutif, les hauts cadres des institutions impliquées dans la lutte contre la corruption, témoigne du souci de l’Etat de chercher à trouver des voies de sortie contre cette nouvelle forme de corruption.

C’est un signe que la corruption n’a pas de place au Rwanda et que l’Etat demeure sur le qui-vive pour éviter que ce mal ne vienne perturber le progrès socio-économique. La tolérance zéro contre la corruption n’est pas un vain mot.

La Rédaction