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Musanze : première clinique vétérinaire

Par 2016-08-09 10:00:10

[caption id="attachment_3508" align="aligncenter" width="833"]Dr Daphrose Gahakwa et Dr Otto Fischer inaugurent officiellement la clinique vétérinaire (Photo Kamagajo) Dr Daphrose Gahakwa et Dr Otto Fischer inaugurent officiellement la clinique vétérinaire (Photo Kamagajo)[/caption]


Une première clinique vétérinaire, ayant la capacité d’hospitaliser des animaux et des bétails a ouvert ses portes, dans le secteur de Rwaza, dans le district de Musanze, en province du Nord. Elle a coûté plus de 300 millions de frws.

Cette clinique, située sur la route principale Kigali-Musanze, pourra prêter service au bon nombre d’habitants de différents districts frontaliers de Musanze, voir même, ceux les plus éloignés, car, selon le Dr Daphrose Gahakwa, la directrice ad intérim de RAB, cette clinique est la première au niveau national, à offrir le service d’hospitalisation des animaux et bétail.

Le coût de construction de cette clinique, y compris même tout le matériel qui s’y trouve, s’élève au total, à plus de 300 millions de frw, a précisé, la directrice de cette clinique,"New vision veterinary hospital", Mme Flora Muragijemariya.

L’équipement moderne et le personnel bien formé

Cette clinique dispose des services bien équipés, similaires à ceux qu’on trouve dans des cliniques et hôpitaux, réservés aux êtres humains, dont notamment la salle de consultation, salle d’opération, des parties de laboratoire et pharmacie bien équipées, sans toutefois oublier le bloc d’hospitalisation, particularité que dispose seule cette clinique vétérinaire, dans tout le pays des Mille collines.

"Avec tous ces équipements, cette clinique est à mesure de dispenser des services de haute qualité", rassure le Dr Otto Fischer. Ce Docteur en médecine vétérinaire, ressortissant de l’Autriche, c’est lui qui a aidé, dès la conception de leur projet jusqu’à sa concrétisation, les jeunes vétérinaires rwandais, regroupés dans l’association, "New vision veterinary hospital", à mettre en place cette clinique, portant elle aussi, le nom de l’association, fondatrice de ladite clinique.

Cet homme ne doute pas sur la réussite de cette clinique. Son optimisme est fondé sur les compétences et capacités de ces jeunes vétérinaires rwandais qu’il a même appuyé, certains d’entre eux, à bénéficier des formations en Hollande, dans le cadre de renforcement de leur capacité, afin qu’ils puissent assumer leur tâche convenablement.

"Ces deux atouts réunis, équipement et capacité cette clinique arrivera sans difficulté, au bout de sa mission principale, d’apporter des soins de santé aux animaux et bétails". Démontre le Dr Otto Fischer,

Il se dit fier de l’initiative de ces jeunes vétérinaires rwandais, de mettre en place cette clinique, la première au niveau national, ayant la capacité en cas de besoin, de traiter des animaux et bétails, étant hospitalisés.

Avec cette clinique finit des discussions sur le prix de consultation et de traitement de bétail

La plupart d’éleveurs interviewés, vivant aux alentours de cette clinique, affirment que d’habitude trouver un vétérinaire n’est pas si facile.

A part le technicien vétérinaire du secteur administratif, très sollicité par des éleveurs ayant beaucoup de bétails, d’autres éleveurs font recours aux techniciens vétérinaires ambulants, rencontrés dans des villages, comme l’atteste Amélie Nyirabahutu.

Ces vétérinaires, indique Nyirabahutu, vont de porte à porte, avec des sacs à dos, pleins de médicaments, en demandant, si il ya une vache malade. A force de travailler avec eux, il ya beaucoup d’années, elle fait confiance à eux, mais dédaigne leur esprit de rehausser comme ils veulent, des prix des services qu’ils offrent.

"Ils traitent bien mes vaches. Leur grand défaut ce sont de grands spéculateurs. Quand tu as tellement besoin d’eux, ils te demandent une somme exorbitante, pour soigner tes vaches". Critique Nyirabahutu, qui explique qu’au mois de mai, l’un de ces vétérinaires, lui a demandé 30 mille francs rwandais, pour aider à mettre bas sa vache qui allait donner une génisse.

Ces discussions, sur des prix des services qu’offrent ces techniciens vétérinaires dits ambulants, sont gênantes, renforce Vestine Nyiramana. Cette maman qui garde un regret de sa vache dernièrement morte subitement, reproche à ces vétérinaires de mettre en avant le salaire qu’il perçoit, plus que la passion de leur travail.

"Ma vache avait une fièvre. J’ai appelé un vétérinaire de notre village. Pour venir la consulter, il m’a demandé si j’avais sur moi, 15 mille Frw. Pour la vie de ma vache, j’ai immédiatement accepté, mais réellement je n’en avais pas. Quand il est arrivé, nous avons marchandé jusqu’à dix mille Frw. Mais quand il a commencé à examiner ma vache, il m’a dit que sa maladie est très compliquée, qu’il lui faut au moins15 mille pour la soigner. Il est ainsi parti, laissant ma vache dans la phase d’agonie. Le temps de chercher le vétérinaire du secteur, ma vache est morte." Regrette Nyiramana.

Celle-ci espère qu’avec la mise en place de cette clinique vétérinaire ces discussions sur les prix des services n’auront plus de place. Son inquiétude est levée par la directrice de cette clinique, Mme Flora Muragijemariya, qui affirme que tous leurs tarifs se baseront sur les prix établis par l’association des vétérinaires du Rwanda.

L’amélioration de vie des bétails, va de pair avec l’amélioration des conditions de vie des éleveurs

Le Dr Daphrose Gahakwa, directrice ad intérim de RAB, qui était l’hôte de marque lors de l’inauguration de cette clinique vétérinaire "New vision veterinary hospital" a exhorté des éleveurs de la province du Nord, à abandonner cette mauvaise culture de recourir aux vétérinaires charlatans de leurs villages, s’ils veulent une vie saine de leurs bétails.

Docteur Gahakwa d’ajouter que si des bétails sont bien entraitenus et soignés, la production de viande ou de lait augmente. "Avec ça l’éleveur tire un grand profit, est c’est un pas sûr pour lui, tendant vers l’amélioration de ses conditions de vie en général", confirme Dr Gahakwa.

Pour la bonne marche de cette clinique, Dr Gahakwa a aussi conseillé les dirigeants de cette clinique à trouver une ambulance spécialisée pour des bétails et animaux.

Ils pourront, dit-elle, sauver beaucoup de vies de bétails et animaux, appartenant aux gens qui n’ont pas assez de moyens d’atteindre cette clinique, surtout en cas d’urgence.

Signalons qu’au départ cette clinique dispose au total d’un staff de 12 personnes, dont un docteur vétérinaire, ayant un diplôme de maitrise, 3 docteurs vétérinaires niveau licence, ainsi que 2 techniciens vétérinaires A2.

Consolate Kamagajo


 

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