https://www.traditionrolex.com/25 Ville de Kigali : nouvelles stratégies pour la propreté

Ville de Kigali : nouvelles stratégies pour la propreté

Par 2015-08-04 07:28:34

 

[caption id="attachment_1667" align="aligncenter" width="744"]Le Maire Fidèle Ndayisaba voudrait aller plus loin dans le maintien de la propreté de la Ville (Photo Gérard Rugambwa) Le Maire Fidèle Ndayisaba voudrait aller plus loin dans le maintien de la propreté de la Ville (Photo Gérard Rugambwa)[/caption]


 

La capitale rwandaise, Kigali, s’est hissée sur le podium de quelques villes africaines ayant la réputation d’être propres et voudrait y rester pour longtemps. Des mesures existent comme la remise des prix aux meilleurs secteurs en la matière. Mais la jeunesse pourrait se montrer plus efficace.

Tous les étrangers qui visitent Kigali pour la première fois sont impressionnés par l’ordre et la propreté de la Ville. Il va sans dire que cette renommée ne s’est pas construite automatiquement. Il a fallu la présence d’un leadership capable de focaliser les efforts vers cette action qui ”n’exige pas l’appui des bienfaiteurs et autres bailleurs de fonds”.

Des femmes, très tôt le matin, balayent les principaux axes de la ville, des poubelles ont été installées à certains endroits pour éviter des morceaux de papiers un peu partout, les sachets en plastique ont été interdits dans le cadre de la protection de l’environnement mais cette mesure a eu également un impact positif sur la propreté de la capital,… Toutes ces mesures citées et bien d’autres sont à l’origine de la situation sanitaire actuelle de la Ville de Kigali qui permet au Maire de la Ville de se caresser la barbe en cherchant comment maintenir sa position.

Il est évident que les mesures qui portent de bons résultats, ne méritent normalement qu’un renforcement. Le reste étant un travail de routine de suivi d’évaluation.

En vue justement de renforcer ces mesures de propreté, le Maire Fidèle Ndayisaba et son équipe voudraient que même en dehors du centre ville, dans les bas fonds des quartiers périphériques, la propreté soit de rigueur.

La même verdure, la peinture sur les toits et les habitations, le dépôt des déchets ménagers dans des sacs en attendant que le service sanitaire privé soit au rendez-vous pour les dégager, l’hygiène à l’intérieur des maisons, au salon, les toilettes et les chambres, bref partout.

Les jeunes seraient plus efficaces

Pour le ministre de la jeunesse et des technologies, Philbert Nsengimana, les jeunes peuvent résoudre le problème d’hygiène dans les quartiers s’ils sont organisés.

”Quand on montre aux jeunes la direction à prendre, ils s’exécutent,” dit souvent le ministre Philbert Nsengimana, lui-même encore dans la tranche d’âge de la population dite jeune.

”Il suffit de les organiser en brigades et dépasser les simples clubs,” suggère-t-il aux autorités de la Mairie de Kigali.

Mais, M. Nsengimana montre également qu’ils ont besoin d’une formation et des moyens avant de se jeter à l’eau.

Cette façon de faire demanderait d’analyser le coût au préalable. Elle pourrait aider les instances décentralisées mais ne favoriserait pas l’implication de tout le monde et donc l’objectif d’inculquer la culture de l’hygiène à toute la population serait raté.
Organisation des compétitions

La Ville de Kigali en collaboration avec la Police nationale, organise chaque année des compétitions d’hygiène entre les secteurs de la Ville de Kigali en vue d’inculquer la culture de la propreté chez tous les citadins.

Cependant, il a été remarqué que certaines autorités des entités administratives de base se contentent de travailler pour les prix. Ils n’envisagent des initiatives que lorsque l’évaluation est proche.
Cette manière de travailler est contraire à l’esprit même de mettre en place des mesures d’hygière qui doivent être constantes en vue de favoriser une culture de la propreté et partant une vie saine.
Pour la Ville de Kigali, il faudrait organiser des inspections surprises pour se rendre compte de la situation réelle d’hygiène dans les secteurs. S’il n’ya pas de fuite d’informations, de telles visites pourraient se montrer efficaces.

Et donc le maintien des prix ne serait plus nécessaire en faveur des secteurs. Leur suppression serait une des mesures simples, économiques en termes de temps, d’argent et d’énergie.

Ce sont ces prix qui sont à la base de mauvaises performances basées non pas sur la conviction de la nécessité d’une bonne hygiène de la population et de son environnement, mais sur le souci de préserver sa place, le gain du matériel et la gloire éphémère.

Gérard Rugambwa

image

3 Comments

Join the Conversation

https://www.traditionrolex.com/25 https://www.traditionrolex.com/25