[caption id="attachment_1692" align="aligncenter" width="688"] RNRA voudrait que les arbres de la Ville de Kigali soient protégés (Photo RNRA)[/caption]

 

Alors que la politique de boisement est partout soutenue pour lutter contre la désertification et réduire les gaz à effet de serre qui envahissent l’espace, on remarque que dans certains coins de la Ville de Kigali les arbres sont coupés ou débranchés anarchiquement.

Dans un entretien avec la Directrice Générale de l’Agence Rwandaise de Protection des Ressources Naturelles (RNRA), Adrie Mukashema, qui a la Protection des Forêts et de l’Environnement dans ses attributions, pointe du doigt l’institution chargée de la distribution d’électricité, REG, qui commettrait ces erreurs sous prétexte de protéger les installations électriques notamment les fils.

”Nous leur avons écrit pour leur signifier notre inquiétude, mais que, par contre nous ne soutenions pas non plus que les fils électriques ne soient pas protégés,” a-t-elle confié au journal.

Mukashema soutient qu’il y a lieu de protéger les arbres et protéger les fils électriques à la fois en évitant l’anarchie dans la coupe.

En effet, elle recommande que les responsables de REG demandent d’abord l’autorisation à RNRA ou aux autorités des Districts urbains avant de couper ou de débrancher pour que cette agence vérifie d’abord la pertinence de cette activité ou simplement la supervise pour plus d’harmonie.

Concernant la politique de reboisement, Mukashema dit que cela évolue avec la mise en pratique du Plan directeur de la Ville de Kigali.

Selon elle, les autorités du District de Nyarugenge et celles de la Ville de Kigali l’ont déjà signifiée par écrit aux officiels de REG, reste à maintenir la coordination afin d’éviter des bavures qui, par ailleurs sont commises par les contractants de REG qui abiment ces arbres.

Pour les vieux arbres qu’on trouve surtout dans le quartier résidentiel de Kiyovu, Mukashema avoue qu’ils ont encore une longévité, mais que pour un arbre risquant de causer un accident il faut l’abattre.
Pour quiconque s’adonne à couper un arbre anarchiquement, il est passible d’une amende allant de 50.000 Frws à 1.000.000 Frws.

Mukashema de conclure ”notre souci est que les arbres soient protégés pour lutter contre le réchauffement climatique avec ces véhicules qui prolifèrent.”

Kigali devrait continuer à compter parmi les villes vertes d’Afrique avec ses jardins et ses arbres fruitiers et ornementaux comme le palmier.

Jean Louis Kagahe