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Nyiribambe héritière de la médecine traditionnelle

Par 2015-08-11 13:04:59

[caption id="attachment_1703" align="aligncenter" width="737"]La tradipraticienne Jacqueline Nyiribambe explique être capable de soigner plus de 30 maladies  (Photo, Chantal Namukunzi) La tradipraticienne Jacqueline Nyiribambe explique être capable de soigner plus de 30 maladies (Photo, Chantal Namukunzi)[/caption]


 

Jacqueline Nyiribambe affirme avoir hérité de ses parents la médecine traditionnelle qu’elle pratique aujourd’hui à Rubavu, à l’Ouest du pays. Certains tradipraticiens qui remplissent les normes standards travaillent librement, afin de collaborer ou se compléter avec la médecine moderne.

La médecine traditionnelle ou médecine par les plantes, ou encore médecine naturelle est une alternative crédible qui est admise actuellement au Rwanda pour bien assurer le bien être de la population. Elle a la crédibilité à la guérison pour la plupart d’Africains et des Rwandais en particulier.

Pour les tradipraticiens qui remplissent les normes standards requises par l’Office Rwandais de normalisation, ils travaillent librement sans aucune inquiétude sur toute l’étendue du pays, tel que l’affirme Mme Jacqueline Nyiribambe, qui a un stand même au sein de la 18ème édition de l’Expo qui se déroule à Kigali.

D’après celle-ci, la médecine traditionnelle est un métier très préféré pour elle. C’est un héritage de ses ancêtres depuis plusieurs générations antérieures. Cette sexagénaire témoigne l’avoir commencé à l’âge de sept ans, lors qu’elle accompagnait son père dans la brousse pour chercher des plantes soignantes.

"Depuis lors, mon père a commencé à me montrer les différentes plantes soignant l’une après l’autre et m’expliquer les diverses maladies qu’elles traitent en me dévoilant aussi comment on les prescrit aux malades. Petit à petit, j’ai appris ce métier de mon père, au fur et à mesure qu’on le pratiquait ensemble, je l’ai beaucoup aimé et décidé d’en faire le mien aussi, même si je n’avais pas eu la chance de fréquenter le banc de l’école" ; précise Mme Jacqueline Nyiribambe, qui vit de ce métier.

Comme la médecine traditionnelle est la seule source de ses revenus, Mme Nyiribambe affirme qu’elle a cherché à avoir le minimum de connaissances qui peuvent l’aider à bien pratiquer son métier. C’est alors qu’elle s’est alliée à une formation d’alphabétisation pour adulte, et pour le moment, elle sait bien lire et écrire et peut écrire seule sur l’emballage des médicaments donnés à ses clients.

En ce qui concerne le traitement, Mme Nyiribambe explique qu’elle a un bureau personnel de consultation, où elle reçoit ses clients. Le malade peut exprimer librement son problème sans inquiétude. Comme c’est le cas dans la médecine moderne, c’est après la consultation qu’elle procède à la prescription du médicament, selon la maladie à traiter.

La différence entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne est que ces tradipraticiens se considèrent comme spécialistes dans plusieurs maladies. C’est dans ce cadre que Mme Jacqueline Nyiribambe présente une longue liste d’environ 30 maladies qu’elle est capable de soigner en l’occurrence les maladies intestinales, les parasites, le foie, le rein, l’hémorroïde, la sinusite, les maux de tête, maladies de la peau (ou dermatologiques), les vomitifs pour les empoisonnés, et bien d’autres, a-t-elle expliqué.

Chantal Namukunzi


 

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