https://www.traditionrolex.com/25 Portrait : Madeleine Nyiratuza : passionnée de la nature

Portrait : Madeleine Nyiratuza : passionnée de la nature

Par 2015-12-22 06:37:10

[caption id="attachment_2305" align="aligncenter" width="703"]Madeleine Nyiratuza (Photo S. Byuma) Madeleine Nyiratuza (Photo S. Byuma)[/caption]


 

Encore très jeune pour comprendre le phénomène de la nature, Mme Madeleine Nyiratuza en trouve une orientation pour sa vie. Elle se bat pour la protection de l’environnement et son écosystème. La maitrise qu’elle a décrochée en gestion de l’environnement lui donne les compétences pour lancer une ONG pour la protection de la forêt de Gishwati, à l’ouest du Rwanda. Portrait !

Visiblement, elle a trop à dire sur son parcours, mais elle n’en voudrait pas ! Pour Madeleine (Mado) Nyiratuza, ce genre journalistique (portrait) est destiné aux grandes icônes ou personnalités du pays, pas forcément à elle. Très froidement, elle dresse son parcours. Des doutes et des ouvertures viennent quand même. Elle annonce qu’elle a fait ses études primaires et secondaires dans sa circonscription natale de Rulindo, nord.

Dans la localité de Rwaza non loin de chez ses parents, elle y fréquente l’établissement scolaire de Rwaza. Elle fait la formation pédagogique, car d’après Mado, elle en a la passion. Après ce petit parcours estudiantin, Mado met ses pieds à l’université où elle fait une formation pédagogique à l’Institut d’Education de Kigali (KIE).

Cette fois-ci elle ne choisit pas la faculté pour devenir enseignante. Elle embrasse le département biologie-géo et éducation. Elle se met donc au travail pour comprendre au moins tous les phénomènes de la nature (biologie et botanique) et elle prend goût, de plus en plus, à la conservation de la nature durant toute sa formation académique.

Comme cela ne suffisait pas, Mme Mado pousse ses études au Master à Kampala (Ouganda). Elle convoite Kampala International University. En fin de compte, elle en sortit vaillante avec son Master en Gestion de l’Environnement et développement.

L’enfance dispose de ce qu’on deviendrait

Mado se souvient d’une pulsion de son jeune âge quand elle faisait l’école primaire (5ème année). Elle était particulièrement intéressée par le phénomène biologique et botanique. Au cours d’une leçon de biologie, son maître avait dit aux élèves que le papillon vient d’une chenille métamorphosée. Quelques jours plus tard, Mado se met à expérimenter la leçon de son maître.
Elle mit une larve du papillon dans une boîte d’allumette. Après une courte période, la jeune Madeleine trouva que la chenille était devenue un papillon. Certes, elle s’exclama de la manière d’Eurêka ! ou "j’ai trouvé" dans la langue grecque, (le cri que, selon la légende, le savant grec Archimède aurait lancé au moment où il comprit les lois qui régissent les objets par leurs densités révélées par la poussée qu’ils subissent en les plongeant dans l’eau ou tout autre liquide, dite la poussée d’Archimède).

Depuis lors, elle garda dans son profond intérieur la recherche et la passion pour la conservation de la nature (animaux et forêts). C’est la raison par ailleurs de son attachement à la protection de la forêt de Gishwati.

Mme Madeleine Nyiratuza vaque à deux activités en rapport ave la conservation de la nature. Elle est en premier lieu, la patronne et fondatrice de l’ONG : Forest of Hope qui a un grand projet de la conservation de la forêt de Gishwati (Gishwati Forest Conservation) et en deuxième lieu, elle est chargée des Services de monitoring d’écosystème au sein de Wildlife Conservation Society (WCS) sis à Kigali.

Toujours durant son enfance, Mado avait l’esprit d’observation des insectes et de la végétation de son village. Si ses parents étaient avertis de la recherche de leur fille, ils l’auraient aidée à entrer vite dans la carrière de la conservation de la nature.

Cinq faits saillants à louer au Rwanda post-génocide

Mme Madeleine Nyitaruza met en premier lieu le leadership rwandais qui est dynamique et qui veut le développement rapide du Rwanda et de ses citoyens. En deuxième position, elle salue la paix et la sécurité qui dominent et qui s’enracine considérablement dans le pays. En troisième position, Mado classe les espaces verts au Rwanda et l’assainissement des lieux publics. A la quatrième et cinquième place, viennent le fait du développement rapide du Rwanda dans tous ses secteurs ainsi que l’unité et la réconciliation des Rwandais.

Mado déclare qu’elle préférerait parler aux Rwandais de la protection de l’environnement à chaque occasion. Comme elle a eu l’opportunité de parler au journal, La Nouvelle Relève, Nyiratuza a voulu saluer l’option du Gouvernement du Rwanda d’avoir transformé la forêt de Gishwati en parc national. "Ça m’a fort émue", a-t-elle répété plusieurs fois.

Cette  amoureuse de l’environnement indique que la nature est pour elle la vie. "Elle est la vie, l’expression des arbres, des rivières, des oiseaux, des animaux, et autres, voilà ce qu’est la nature pour moi", a-t-elle précisé.

Faits divers

Mme Mado a vraisemblablement caché ses sentiments. Elle a dit qu’elle ne voit pas du coup, son plus bel événement de sa vie. Ni son mariage, ni son succès d’avoir créé une ONG, ni ses diplômes, elle en a gardé silence… Par contre, elle a noté la mort de son père comme le pire drame qu’elle a rencontré. Son père était toujours proche d’elle, il était digne de ce nom "père".

Ses préférences culinaires sont végétariennes. Elle déteste la pâte de manioc et tous les autres aliments faits à partir de la farine. Mado est mère de trois enfants dont deux filles. Devant Dieu, elle rend grâce pour ce qu’il a fait en sa faveur.

Safari Byuma


 

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