https://www.traditionrolex.com/25 Portrait : Stephen Ruzibiza pour des investisseurs unis et compétitifs

Portrait : Stephen Ruzibiza pour des investisseurs unis et compétitifs

Par 2016-01-26 10:48:42

Stephen Ruzibiza (Photo Safari Byuma)


Le Directeur Général de la Fédération du Secteur Privé (FSP), M. Stephen Ruzibiza veut transformer les investisseurs rwandais en véritables et dynamiques compétiteurs sur la scène internationale. Pour y arriver, ils doivent travailler ensemble et unis, comme il est le cas de plusieurs organisations de part le monde qui tendent à dominer certains marchés de taille d’ordre mondial. A ce stade, le Rwanda s’industrialisera très vite ! Portrait.

L’homme élancé et mince porte pourtant toutes les charges d’une si grande organisation comme la Fédération du Secteur Privé au Rwanda (FSP). Trop jeune (39 ans) pour le confier cette institution, il s’en sort la tête haute avec son esprit bien soudé et tranquille. Il veille toujours sur le succès et le développement de la FSP dans toutes ses orientations financières.

Ce juriste de formation est originaire de la localité de Mbarara en Ouganda. Né dans une famille peu nombreuse (cinq enfants), Stephen Ruzibiza rêvait devenir soit docteur, soit ingénieur, soit avocat.
La nature lui a permis alors de devenir homme de droit, car après ses études secondaires faites dans la circonscription de Katikamu (en Ouganda), il décida de mettre son pied à l’Université de Makelele pour embrasser la Faculté de droit.

Bien précédemment à l’école secondaire, il avait fait la combinaison d’histoire, économie et religion, ce qui lui donnerait, dit-on, les prérogatives de devenir pasteur dans les Eglises de réveil qui foisonnent cruellement dans la capitale "Kigali".

Stephen Ruzibiza au titre de ”Chief Executif Officer” (CEO), veut être un pilier pour la dynamique de la fédération au niveau international. D’abord, en qualité d’homme de droit, il veut être intermédiaire entre les investisseurs et la FSP en matière de droit.

Ruzibiza annonce qu’il veut jouer le rôle de conseiller vis-à-vis de ses partenaires investisseurs rwandais qui auraient besoin de présenter des plaintes dans les tribunaux. Son travail de mémoire académique a statué sur les droits des acheteurs d’accepter ou de refuser tout article acheté, malgré l’état de lieu de la clause qui stipule que "Toute marchandise vendue n’est ni reprise ni échangée " !

Au sein de la FSP, la majeure contribution de Ruzibiza en matière de droit consiste à concilier les tâches qui lui sont confiées aux lois en vigueur et être collaborateur des hommes et femmes d’affaires membres de son organisation, lorsque ceux-ci manifestent l’intérêt. Cependant il peut éviter cette règle morale lorsque les conflits d’intérêts peuvent nuire aux principes de droit.

Stephen Ruzibiza qui est père d’un enfant, parle deux langues : le kinyarwanda et l’anglais. Il ne parle que très peu de mots swahili. Comme il a grandi en Ouganda, rien n’empêche de présumer qu’il parle d’autres langues de ce pays comme le kiganda et le kinyankore (langue dominante dans la circonscription de Mbarara où il est né et grandi).

Les plus beaux souvenirs et rêves

A cette question, Ruzibiza reste un peu tourmenté. Il ne parle ni de son mariage ni de la naissance de son premier bébé. Plutôt, il montre le jour où son père lui avait révélé qu’il devrait poursuivre ses études secondaires à Katikamu. Durant la journée, il était entrain de faire paitre leurs bétails. Le soir donc, ce fut une surprise, après avoir été informé de sa scolarisation.

Sa taille d’autour d’1,80m lui permet de faire du volleyball. Ses préférences culinaires sont exceptionnelles. Rien que du chapati (crêpe) et du lait. Quant à d’autres aliments, c’est une affaire secondaire à ce patron de la FSP.

Stephen Ruzibiza veut aussi être un modèle de la société rwandaise, une personne de référence morale et civique. Il reconnaît poursuivre sa route d’intégrité, car on construit jour après jour sa personnalité. Quand il aura atteint l’âge plus avancé, si Dieu le lui permet, il souhaite une mort douce au-delà de 90 ans voire à l’âge de 120 ans, car personne ne peut souhaiter sa mort…

Causes d’investissement au Rwanda

La sécurité totale dans tout le pays est un premier indicateur et motivation d’investissement dans le pays des Mille Collines. Le pays regorge encore des secteurs rentables qui intéresseraient les investisseurs étrangers. Mais un seul défi gêne quelque peu la vitesse d’investissement au Rwanda. Il s’agit du coût de l’énergie qui peut décourager dans certains cas. Ruzibiza salue le climat administratif du Rwanda qui ne permet pas plusieurs gymnastiques administratives pour enregistrer une quelconque compagnie au sol rwandais.

Tout au début de l’année, le patron de la FSP a profité pour dresser un message aux membres de la FSP. Il demande aux investisseurs de rendre leur métier (commerce) plus professionnel.

Une des voies pour y arriver, sûr et certain, il montre l’urgence de travailler ensemble sous un même "umbrella", car le dicton des sages l’annonce clairement : "L’union fait la force". Le CEO Stephen a donné l’exemple de la Compagnie Aérienne KLM qui est une association des deux pays à savoir : la France et les Pays-Bas.

Selon Ruzibiza, au Rwanda post-génocide, il faut se réjouir de la réhabilitation des rescapés du génocide, du pardon qui a été accordé aux bourreaux du crime de génocide, du développement multisectoriel du pays, de la position du Rwanda bien reconnu alors sur la scène internationale et de la dignité des Rwandais qui se lit su leurs visages à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Safari Byuma


 

image

3 Comments

Join the Conversation

https://www.traditionrolex.com/25 https://www.traditionrolex.com/25