https://www.traditionrolex.com/25 Fred Mugisha : découverte du secret des affaires !

Fred Mugisha : découverte du secret des affaires !

Par 2016-02-22 13:41:03

[caption id="attachment_2620" align="aligncenter" width="764"]Ingénieur Fred Mugisha (Photo S. Byuma) Ingénieur Fred Mugisha (Photo S. Byuma)[/caption]


 

Le monde des affaires vaut mieux que celui de la Fonction Publique. L’Ingénieur Fred Mugisha a découvert ce secret. Il est devenu un des acteurs économiques de grand renom dans la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), en Europe et au Moyen-Orient au titre du Président d’Africa Business, une compagnie dont il est fondateur. Interview !

La Nouvelle Relève (LNR) : Votre compagnie a un grand renom. Pourquoi ?

Fred Mugisha (FM) : Elle renferme 134 organisations partenaires spécialisées dans plusieurs filières : agri-élevage, construction, fourniture et autres domaines. Africa Business opère en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique de l’Est (EAC). Je suis le Président et fondateur d’Africa Business. La compagnie est membre de la Chambre de Commerce Européenne.

LNR : Il n’y a pas de fumée sans feu ! Quelles étaient vos pulsions pour devenir homme d’affaires de calibre considérable ?

FM : J’étais d’abord agent de douane. Je voyais des gens s’enrichir du jour au jour parce qu’ils avaient entrepris des affaires rentables. Un jour, j’ai décidé de renoncer à mon travail de routine pour embrasser le business. Avec un capital de mille dollars, j’ai entrepris le commerce de lait et de ses produits dérivés comme le yaourt et crème glacée. Un Indien qui était mon collègue au service de douane, est venu me faire un coup de pousse. Il maîtrisait toute la chaîne des produits dérivés du lait, ce qui a vite rentabilisé ma petite compagnie du nom de Mugisha General Supply (MGS LTD). La compagnie a grandi avec 140 agents permanents et salariés.

LNR : Comment MGS LTD a évolué pour devenir Africa Business ?

FM : Nous avons fait la mobilisation des partenaires locaux et africains pour constituer une compagnie internationale : Africa Business. Cette dernière a aussitôt entrepris le relationship avec la Chambre de Commerce Européenne dont Africa Business est membre.

LNR : Quels sont vos rapports avec la Chambre de Commerce Européenne ?

FM  : La Chambre de Commerce Européenne vend nos produits venus d’Afrique. J’ai été le premier à exporter la pomme de terre en Italie, la banane et les produits dérivés du lait (yaourt, crème glacée) au Qatar (Moyen-Orient). Business Africa est effectif en Ouganda, au Kenya et bientôt en Erythrée. Rien que des produits rwandais y sont vendus. Ce sont des centres commerciaux des produits rwandais qui ont démarré avec un chiffre d’affaires d’entre 10 et 15 mille dollars. A présent le volume enregistré en termes de profit s’estime entre 50 et 60 mille dollars. En Ouganda, Africa Business y compte cinq compagnies partenaires et au Kenya, il y a trois.

LNR : Africa Business ne fait pas seulement le commerce, mais aussi la fourniture et l’organisation des événements d’envergure. Y’ a-t-il une expérience à noter ?

FM  : Africa Business a une grande notoriété dans l’organisation et management des événements d’envergure. Le tout premier sommet de Transform Africa a été organisé par Africa Business. Force est de montrer l’organisation de la visite du Pape Francis en Ouganda et la participation active d’Africa Business dans l’organisation du CHAN 2006 au Rwanda. Africa Business est toujours recherché pour son savoir-faire, non seulement dans les pays de l’EAC, mais aussi ailleurs.

LNR : Africa Business a d’autres projets ?

FM : Africa Business intervient dans deux autres secteurs : l’industrie de construction et le business finance. En effet, à travers l’industrie de construction, Africa Business aide les petites entreprises de construction dont les moyens financiers sont limités à pouvoir achever leurs marchés conclus avec les organes étatiques. Un contrat de partenariat est signé entre les deux parties. Après achèvement des travaux, Africa Business tire profit de 0,5% de la somme totale du projet. Quant au Business finance, Africa Business agit comme une organisation spécialisée dans le domaine d’assurance, car il est partenaire de British Insurance Company. Là aussi, les petites entreprises recourent à Africa Business pour un financier et technique.

LNR : Quels sont les défis enregistrés par Africa Business ?

FM : Au Rwanda, de fois, le paiement s’articule sur une grande période, ce qui perturbe quelque peu l’intérêt attendu aux services et à la vente des produits. Il faut aussi noter le petit marché rwandais envahi par une grande concurrence. A l’étranger, les agents d’Africa Business sont quelque fois de mauvais gestionnaires et certains pays ne favorisent pas les assises des entreprises étrangères à œuvrer librement. Il y a toujours des ennuis comme au Soudan du Sud, où une entreprise étrangère ne peut démarrer que si elle est chapeautée par son citoyen. Les Ambassades rwandaises jouent le rôle de facilitateurs.

LNR : Un mot sur les produits ″Made in Rwanda″, un slogan du Ministère de Commerce à l’endroit de la Fédération du Secteur Privé.

FM : Les produits rwandais sont toujours recherchés sur la planète pour leur qualité. Je demande aux entreprises rwandaises de travailler dur pour satisfaire les marchés internationaux, car leurs produits seront toujours les bienvenus.

Propos recueillis par Safari Byuma


 

image

3 Comments

Join the Conversation

https://www.traditionrolex.com/25 https://www.traditionrolex.com/25