Safari Byuma

 

[caption id="attachment_271" align="alignnone" width="768"] Jean Baptiste Ndemeye (Photo Safri Byuma)[/caption]

 

Jean Baptiste Ndemeye doit faire la navette entre son domicile (Kicukiro) et la ville, chaque matin et soir. Et de fois, il se déplace vers Remera, à l’extrême Est de la ville. Il s’ennuie à cause des bus qui sont à l’heure dès le matin aux arrêts bus, mais qui ne peuvent pas démarrer avant qu’ils ne soient pleins de passagers. En conséquence, nombre de passagers sont en retard et la grogne ne cesse de dominer dans le bus.

Le soir, pendant les heures de pointe, ces bus sont très peu nombreux dans la ville. Des longues queues de passagers jonchent les routes et les personnes en difficulté de santé (femmes enceintes, les handicapés physiques, etc.), ont mal à tenir pour longtemps.

A l’intérieur, c’est la jungle ! Les premiers arrivants sont assis, tandis que ceux qui attendent aux arrêts bus sont obligés de faire route avec leurs camarades debout. Ndemeye trouve injuste cet entassement de passagers, alors que la norme du respect du nombre de passager par bus est en vigueur. De même, il trouve illogique le fait de payer un ticket à 200 FRW aussi bien pour ceux qui vont à quelques mètres que ceux qui doivent rejoindre leurs domiciles au dernier arrêt bus de la ville.

"J’aurais voulu que chaque tronçon à parcours soit divisé en deux. Comme ça, les passagers qui ne devront pas atteindre le dernier point d’arrivée, payent la moitié du prix", a-t-il sollicité. Ndemeye a montré par ailleurs que ces bus ne devraient pas faire beaucoup de temps aux arrêts bus parce que la Mairie ne leur a pas permis cela, mais malheureusement, c’est ce qui est fait !