https://www.traditionrolex.com/25 La conservation de la nature, un souci mondial

La conservation de la nature, un souci mondial

Par 2015-03-12 09:44:51

[caption id="attachment_373" align="alignnone" width="768"]Gorille de montagne du Rwanda (la famille de Susa) Gorille de montagne du Rwanda (la famille de Susa)[/caption]


 

Le monde est soucieux de la disparition de certaines espèces animales et végétales dans les parcs nationaux et/ou réserves. Le Rwanda fait partie des pays de la planète qui veillent à la conservation des ressources naturelles. A travers sa politique de la protection de l’environnement, les gorilles de montagne, une espèce rare en voie de disparition, continuent à survivre. Les pays limitrophes du Rwanda comme l’Ouganda, la RDC veillent aussi à cette maxime mondiale. Chaque continent compte des parcs nationaux, mais la règle d’or semble violée...

Un parc national est un territoire classé sous la protection de l’homme. Cette classification se fait par décret afin que cet endroit devienne un milieu naturel protégé pour la faune et la flore qui s’y développent.

Ces endroits sont principalement choisis lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, du sous-sol, de l’atmosphère, des eaux et, en général, d’un milieu naturel présentent un intérêt spécial et qu’il importe de préserver ce milieu contre tout effet de dégradation naturelle et de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect...

Dans ce contexte, le Rwanda a créé deux parcs nationaux qui sont : l’Akagera, Est et le Parc National des Volcans, Nord. Ce denier est connu au niveau mondial pour la conservation des gorilles de montagne qui constituent une race en voie de disparition. A cet effet, cette espèce de primates est protégée.

La RDC et l’Ouganda qui ont chacun un grand territoire de ce parc, militent aussi pour la conservation de ces gorilles qui intéressent beaucoup les touristes de tous les quatre coins du globe.

Dans un contexte global au niveau planétaire, les parcs nationaux n’ont pas été créés pour des fins touristiques, mais pour celles de la conservation de la flore et de la faune. Sur le site : www.manimalworld.net, nous y lisons : "L’intérêt de ces parcs n’est en aucune façon touristique, mais réside surtout dans la biodiversité qu’ils recèlent".

C’est pourquoi, les environnementalistes, les botanistes et l’humanité en général, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme pour une quelconque race animale ou végétale menacée de disparition.

A l’échelle mondiale, les aires couvertes de parcs nationaux sont estimées à plusieurs milliers. " En 2003, la liste des Nations-Unies comptait plus de 100 000 aires protégées dans le monde, dont 3 881 parcs nationaux (catégorie II de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature-IUCN). Certains sont tellement exceptionnels qu’ils ont été classés sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme le Parc national du Kilimandjaro en République Unie de la Tanzanie ", note le même site.

Cette volonté politique de la plupart de pays de la planète de conserver la nature n’est pas tombée du ciel. Certes, une motivation quelconque a poussé les nations à prendre en mains leurs responsabilités.

Les hommes et les femmes politiques soucieux d’un monde équilibré, ont vite remarqué que notre planète compte plusieurs espèces aussi bien animales que végétales qui seront éliminées complètement sur le globe si rien n’est fait pour leur protection.

En outre, ces espèces contribuent énormément à la survie et à l’équilibre de notre écosystème qui reste très bénéfique aux humains. Il a fallu attendre la décision d’Abraham Lincoln de transformer certaines aires aux Etats Unis comme des parcs nationaux. " La première réserve naît aux Etats-Unis où Abraham Lincoln, le 30 juin 1864, déclare terrain public inaliénable la vallée du Yosemite en Californie", rappelle le précédent site.

Ce besoin de créer des parcs nationaux a conquis toute la planète, malgré l’état de lieu des braconniers. En Afrique, plusieurs pays ont transformé certaines de leurs aires en parcs nationaux. Certains sont célèbres pour leurs espèces rares, d’autres sont moins connus, car ils ne regorgent rien d’exceptionnel.

La liste de parcs peut être longue pour le seul continent africain. Voici certains les plus connus de la planète par l’UNESCO.

Parcs africains et histoire

Le parc d’Addo Elephant situé en Afrique du Sud. C’est un sanctuaire pour plusieurs espèces dont l’éléphant, le buffle du Cap et le rhinocéros noir. Situé à 72 km de Port Elizabeth avec une superficie de 120 000 hectares, il est le troisième plus grand parc d’Afrique du Sud.

Le parc national d’Etosha en Namibie. Il abrite plus de 114 espèces de mammifères et 340 espèces d’oiseaux. Déclaré réserve animalière en 1907, le parc s’étendait alors sur 93240 km².

Dramatiquement réduit par le gouvernement sud-africain dans le cadre du plan Odendaal, le parc national d’Etosha reste encore l’une des plus grandes réserves animalières du monde, s’étirant sur 350 km d’Est en Ouest, avec une superficie de 22275 km². En dialecte nama, Etosha signifie "le grand vide". Cela fait référence à une dépression couvrant environ 5000 km².

Le parc national de la Garamba est situé en République Démocratique du Congo. Ce parc national a été créé en 1938 et il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980. C’est l’un des plus anciens parcs nationaux du continent africain.

Ce parc est le dernier parc africain où réside une population de rhinocéros blanc. En raison du braconnage intensif dont fait l’objet ce rhinocéros, le parc est classé sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril depuis 1996.

Trois autres grands mammifères peuplent également la réserve tel que l’éléphant, la girafe du Nord et l’hippopotame. Les paysages du parc comprennent d’immenses savanes herbeuses ou boisées, entrecoupées de forêts galeries le long des rivières et de dépressions marécageuses.

Le parc national Hwange est un parc national situé à l’Ouest du Zimbabwe comprenant neuf des dix espèces d’animaux protégées du pays tels que le rhinocéros noir et l’éléphant. S’étalant sur 14620 km², c’est l’un des sanctuaires naturels les plus importants pour la faune d’Afrique australe.

La meilleure période pour visiter le parc se situe entre juin et octobre, quand les journées sont chaudes et les nuit froides. Durant ces mois d’hiver secs, les animaux se retrouvent près des points d’eau artificiels créés par l’homme. Les pluies fraîches de novembre attirent les oiseaux migrateurs et les autres animaux terrestres à la recherche de nourriture fraîche.

D’autres pacs africains sont connus mondialement pour leur biodiversité variée. Dans les jours à venir, les chercheurs seront nombreux à les convoiter à la recherche de plantes médicinales et animaux uniques au monde comme il est le cas des gorilles de montage du Rwanda, de la RDC et de l’Ouganda

 

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