https://www.traditionrolex.com/25 Parc National de l’Akagera : 15 000 touristes chaque année

Parc National de l’Akagera : 15 000 touristes chaque année

Par 2015-04-09 18:22:30

[caption id="attachment_636" align="alignnone" width="768"]Les girafes du Parc de l'Akagera ont été importées du Kenya (Photo Archives) Les girafes du Parc de l’Akagera ont été importées du Kenya (Photo Archives)[/caption]


 

Le Parc National de l’Akagera compte 15 000 touristes chaque année. Ces derniers sont intéressés par des mammifères divers qui habitent ce parc localisé sur la frontière Est, rwando-tanzanienne. Avec le retour massif des réfugiés après le génocide contre les Tutsi en 1994, une partie du Parc de l’Akagera a été récupérée pour leur habitation et champs.

Le Parc de l’Akagera est situé à l’Est du Rwanda, à la frontière avec la Tanzanie. C’est la rivière Akagera qui sépare les deux pays. A partir de Kigali, il faut compter environ deux heures de route à bord d’un véhicule. Ce parc très historique a été créé en 1934. A cette époque, le parc couvrait près de 2 700 km².

A l’issue du génocide contre les Tutsi en 1994, plusieurs milliers de familles sont retournées au bercail pour habiter une partie de ce parc. "En 1997, le Parc de l’Akagera a été réduit afin que les réfugiés qui revenaient de la Tanzanie et de l’Ouganda obtiennent des terres arables. Aujourd’hui, le parc couvre une superficie de 1 100 km². Il est visité par plus de 15 000 touristes chaque année", lit-on dans des documents officiels du Parc de l’Akagera et du Ministère de l’Administration locale (MINALOC).

Les mammifères intéressent les touristes

Les 15 000 touristes qui visitent chaque année le Parc National de l’Akagera sont principalement attirés par les mammifères qui peuplent en grand nombre ce parc d’une splendide beauté. Les touristes y trouvent des troupeaux d’éléphants, de buffles, de girafes, de zèbres, une douzaine d’espèces d’antilopes, dont l’impala et le topi, des hippopotames, des crocodiles et autres.

" Si vous êtes chanceux, vous croiserez peut-être un léopard ou une hyène tachetée. Les amoureux sont choyés puisqu’on peut observer plus de 500 espèces d’oiseaux dont l’aigle pêcheur, le merle métallique, le calao nasique, le vanneau du Sénégal, le bec en sabot du Nil et le gonolek des papyrus", attestent les gardes du Parc de l’Akagera.

Afin de livrer de bons service à ses clients, le Parc National de l’Akagera est ouvert tous les jours de 6h30 à 18h00. Deux entrées y sont accessibles : celle au Sud, située à Kayonza et celle au Nord à Kirara. Les touristes sont avisés de ces entrées. Ils choisissent celle qui leur convient pour visiter un tel ou tel autre type de mammifère de leur choix.

Le Parc de l’Akagera n’offre pas seulement ces magnifiques mammifères. Il dispose d’une végétation toute particulière du reste du Rwanda : les collines font place aux plaines et la savane remplace la verdure. L’intérêt de visiter cet endroit est donc d’y découvrir une faune riche et diversifiée.

Des animaux importés prolifèrent

Les girafes du Parc de l’Akagera sont une espèce introduite, en provenance du Kenya. Aucune girafe n’avait été répertoriée dans cette région du Rwanda. C’est en 1986 que six girafes "masaï" ont été intégrées à la faune du parc. Aujourd’hui, elles sont plus d’une centaine.

Des éléphants avaient été vus pour la dernière fois en 1961 dans le Parc de l’Akagera, mais pour une raison inconnue, ils ont ensuite disparu. Ils ont été réintroduits en 1975, en provenance de Bugesera (au Sud-est de Kigali). Malheureusement, peu d’éléphants ont survécu à ce déplacement. Le parc dénombre maintenant environ 120 éléphants.

Depuis 2010, le Parc National de l’Akagera est géré par African Park netzork (APN), une ONG qui a son siège social en Afrique du Sud, en collaboration avec l’Office rwandais de développement (RDB).

APN a été formé en 2000, par un groupe de visionnaires préoccupés par le déclin de plusieurs parcs d’Afrique. Leur approche innovatrice, qui établit un partenariat public-privé et qui travaille avec les institutions gouvernementales locales, leur a permis de développer des liens avec le Rwanda, mais également avec la République Démocratique du Congo, le Malawi, le Tchad et la Zambie. Ils gèrent donc 7 parcs, ce qui équivaut à près de 2,5 millions d’hectares d’espace protégé à travers l’Afrique.

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Girafe : le mammifère exceptionnel

La girafe (nom scientifique : Giraffa camelopardalis) est un mammifère. Elle est originaire des savanes africaines : on la trouve du Tchad jusqu’en Afrique du Sud.. Il en existe neuf espèces correspondant aux neuf types de robes : girafe occidentale, girafe kordofanienne, girafe de Nubie, girafe réticulée, girafe de Rothschild, girafe Masaï, girafe Thornicroft, girafe d’Angola et girafe du Cap. Il peut exister des girafes albinos et girafes entièrement noires.

Habitat et reproduction

Les girafes habitent dans les bois clairs et dans les savanes arborées. Elles vivent plutôt en groupes que seules. Les petits restent 15 mois dans le ventre de la maman. A chaque portée, les girafes ont un seul bébé. De toute leur vie, elles peuvent avoir 12 girafons au maximum et en moyenne 6. Pour mettre leur bébé au monde, elles restent debout. Le girafon, aussitôt debout, bêle comme une chèvre.

Les mâles dominants écartent les plus jeunes mâles. S’ils combattent, ils se donnent de violents coups de tête. La tête du mâle, en plus de ses deux cornes en fourreau de peau et de poils, comporte aussi une excroissance osseuse au milieu du crâne. Les coups sont portés sur les flancs, les jambes et le cou. La violence est telle que parfois les adversaires sont soulevés du sol. Le perdant abandonne le terrain et le troupeau de femelles.

Le langage 

Longtemps, les hommes ont pensé que les girafes étaient muettes, mais nous savons aujourd’hui qu’elles émettent des grognements inaudibles à l’oreille humaine. Ces sons leur permettent de communiquer sur de très longues distances. Comme les okapis, elles communiqueraient avec des ultrasons, mais ce n’est pas prouvé.

Si la girafe n’est pas muette, elle fait preuve d’une grande discrétion. Les girafons sont bien plus loquaces que leurs aînés et, avec l’âge, les girafes s’expriment beaucoup plus rarement, que ce soit pour prévenir d’un danger ou simplement communiquer entre congénères.

Source : Jean-Louis Hartenberger, Grandeurs et décadences de la girafe, Belin, Pour la science, cité par www.vikidia.org/wiki/Girafe

S.B
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