[caption id="attachment_773" align="alignnone" width="768"] Tomate[/caption]

 

Moins de viande rouge, plus de tomates préviendraient le cancer de la prostate. Ces résultats ont été révélés à Amsterdam pendant le Congrès Européen du Cancer par la société américaine du cancer qui a effectué une étude sur 46.000 hommes pendant 25 ans en parallèle d’une autre étude effectuée sur un peu plus de 21000 hommes.

En effet, ces chercheurs identifient que bien qu’on ne connait pas encore l’importance de chacune de ces habitudes par rapport aux autres, il ressort que l’alimentation joue un rôle majeur dans l’évolution des cancers de la prostate. Ainsi, la tomate contient de la lycopène, un antioxydant de la famille des carotènes présent aussi dans d’autres fruits, notamment le melon d’eau et le pamplemousse rose, précise ladite société.

Cependant, la société américaine du cancer mentionne encore que la molécule permettrait de bloquer l’action des radicaux libres qui endommagent les cellules lors d’un cancer. Pendant l’étude, le groupe d’hommes ayants des habitudes alimentaires diététiques a obtenu un risque de cancer mortel de la prostate réduit de 48% par rapport aux autres hommes.

En outre, la consommation de lycopène, les habitudes listées incluent d’être non fumeur, de faire du sport, de manger des poissons gras et d’avoir un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 30. Les scientifiques désirent maintenant affiner leurs résultats et travaillent pour évaluer l’ordre d’importance de ces éléments, en rapport avec l’étude.

D’après Stacey Kenfield, assistante à l’Université de Californie en Urologie, encourager et conseiller les hommes à adopter de bonnes habitudes en rapport avec les facteurs améliorera probablement leur santé en général et aura par le fait même comme effet de réduire les chances pour eux de contracter un cancer de la prostate.

Pour Axel Heidenreich, directeur en urologie à l’Université d’Aachen en Allemagne, le terrain génétique peut être favorable ou non au cancer de la prostate, mais l’hygiène de vie des hommes accentue ou peut même déclencher la maladie, « les gênes chargent le pistolet mais le mode de vie appuie sur la gâchette, ce qui veut dire que l’impact de l’alimentation sur la progression du cancer de la prostate est évident, » a-t-il ajouté.

Les scientifiques ont affirmé qu’une alimentation riche en noix, huiles végétales, graines et avocats permet aux hommes atteints d’un cancer de la prostate précoce de vivre plus longtemps. De manière générale, la consommation de graisses végétales permet de faire baisser le risque de tumeur mortelle au contraire d’une alimentation riche en graisses animales et hydrates de carbone.

Comme tous les cancers, la détection de la maladie le plus tôt possible est cruciale pour un traitement efficace et une espérance de vie plus longue. Ainsi il est conseillé d’effectuer un dépistage systématique après 50 ans. Les experts médecins dans ce domaine annoncent que 95% des tumeurs pourraient être guéries si elles étaient découvertes suffisamment tôt.

Sources :

Doctissimo, Bloomberg, et Le Monde

Chantal Namukunzi