Alors que reconnu être plus remarquable dans les savanes des pays à climat chaud, le serpent connu sous le nom de Mamba noir mesurant au moins 3 m et particulièrement venimeux est aussi présent au Rwanda, spécialement dans le Parc National de l’Akagera. 

[caption id="attachment_825" align="alignnone" width="768"] La bouche noire du mamba noir[/caption]

 

Dans le cadre des recherches liées à la conservation de la nature et de répondre à la curiosité des amis de la Nature, les services habilités du Musée National d’Histoire Naturelle sis à Kigali ont récupéré cette espèce qu’il conserve dans des cages aménagés à cette fin.

Selon Isidore Ndikumana, Directeur de l’Unité chargée de la promotion du Tourisme culturel au sein de l’ « Institut National des Musées du Rwanda, il a fallu l’intervention d’un expert charmeur des serpents, M. Hinker, pour attraper ce maba noir et l’acheminer du Parc au lieu de son élevage ou d’entretien.

Ce serpent mesurant plus ou moins 3m est reconnu pour son venin prompt à tuer car, quiconque est mordu par ce dernier ne tient pas au delà de 20 minutes s’il n’est pas vite soigné.

Isidore ajoute que quand bien même il est su à temps que l’individu a été mordu par ce serpent du type cobra, il faut vite l’acheminer à l’hôpital et lui donner un supplément d’oxygène car son venin se propage rapidement dans le système respiratoire.

A part le mamba noir, on peut trouver d’autres espèces de serpents au Musée d’Histoire naturelle comme le python, la vipère crapaud, et le serpent liane.

Nombreux d’entre eux se trouvent partout au Rwanda, surtout aux alentours du Parc National de Nyungwe.

Concernant leur entretien ou du moins leur alimentation, il y en a qui se nourrissent des rats, crapauds, insectes, criquets, oiseaux et autres.

Isidore a fait remarquer que l’entretien de ces serpents ne coûte pas cher au Musée car ils mangent une fois la semaine, et l’argent destiné à cette fin ne dépasse pas 100.000Frws. Mais les recettes qu’ils font entrer au Musée lors de leur visite sont trois ou quatre fois supérieurs.

Les visiteurs de ces reptiles sont généralement des occidentaux ou une bonne partie de la jeunesse tandis que les personnes âgées ont peur bien que les cages sont bien fermées et que donc les serpents ne sont pas agressifs.

 

Jean-Louis Kagahe