https://www.traditionrolex.com/25 Albert Mafurumba : « Le marché du véhicule au Rwanda accepte la concurrence, nous avons des stratégies pour nous y adapter. »

Albert Mafurumba : « Le marché du véhicule au Rwanda accepte la concurrence, nous avons des stratégies pour nous y adapter. »

Par 2015-05-04 18:19:20

[caption id="attachment_859" align="alignnone" width="769"]Albert Mafurumba, directeur de l'exploitation  à ATC -Rwanda (Pascal Niyonsaba) Albert Mafurumba, directeur de l’exploitation à ATC -Rwanda (Pascal Niyonsaba)[/caption]


 

La croissance du Rwanda se manifeste par de grands buildings qui naissent de la terre de Kigali et l’émergence des villes secondaires. En outre, il ya des véhicules de différentes marques dans la ville de Kigali. Ils sont la propriété des particuliers qui en ont les moyens.

La nouvelle Relève a voulu des éclaircissements sur le commerce du véhicule et des engins motorisés et s’est entretenue avec Auto Transport Company Rwanda (ATC), un des vendeurs de véhicules. L’interview exclusive est livrée par Albert Mafurumba, directeur des exploitations auprès de ATC Rwanda.

Interview…

La Nouvelle Relève (LNR) : Avant de dire quoi que ce soit, présentez-nous la compagnie ATC.

Albert Mafurumba (AM) : ATC Rwanda signifie Auto Transport Company et nous sommes chargés de l’importation et de la vente des véhicules et du service après vente pour trois marques : Mercedes et Nissan pour les véhicules et John Deere les machines agricoles. Mercedes est la marque allemande, Nissan est japonaise et John Deere est américaine. Nous sommes les représentants exclusifs au Rwanda depuis 1996, nous avons donc une expérience de 19 ans.

LNR : Quels sont vos principaux clients ?

AM : Nos principaux clients se trouvent dans tous les secteurs notamment le public, les transporteurs privés, les organisations non gouvernementales, les projets para étatiques et les particuliers.

L N R : Vous êtes au Rwanda depuis 1996, sans doute que vous avez un bilan qui vous permet de continuer votre business ?

AM  : le bilan de 19 ans est satisfaisant. Nous représentons des marques qui ont une renommée internationale et nous offrons des services de qualité. Mais, il faut reconnaitre que nous vivons dans un environnement économique qui ne se porte pas bien actuellement. La crise qui a frappé le monde ne nous épargne pas. Pour y faire face, il faut continuer à offrir des services de qualité et définir des stratégies qui sont adaptées à la conjoncture et nous avons la conviction que nous sortirons de cette situation dure.

LNR : Comment vous procédez pour affronter la concurrence sur le marché des véhicules au Rwanda où la vente de véhicules neuves est en parallèle avec la vente de véhicules de seconde main ?

AM : Nous sommes habitués au monde de la concurrence, nous savons très bien que le marché se partage et c’est comme je vous l’ai dit nous devons être caractérisés par des stratégies commerciales adaptées à cette concurrence. Notre atout c’est un service de qualité supérieure et une stratégie de marketing efficace.

L NR : Le Rwanda fait partie du grand marché de l’East African Community EAC, avez-vous des armes pour affronter le défi ?

AM : Non, nous avons une exclusivité au Rwanda. La zone d’activités est bien définie mais cela n’empêche que nous intégrons les politiques qui régissent notre sous-région de l’EAC en matière d’importation et de tarifs douaniers…

LNR : Les machines agricoles sont un nouveau produit que vous proposez à vos clients, comment vous vous êtes lancés dedans ?

AM : Nous apprécions beaucoup la politique agricole de notre pays qui consiste à mettre plus d’efforts et beaucoup de moyens dans la modernisation du secteur agricole. Nous avons très bien compris l’importance de cette politique pour le développement de notre pays et c’est pourquoi nous avons des produits nouveaux à savoir les machines agricoles de plusieurs gammes. Nous vendons des tracteurs de capacités différentes : il ya des tracteurs pour de grandes étendues agricoles et des motoculteurs pour les champs de taille moyenne. Nous pensons que cette modernisation va apporter une solution au problème de rentabilité agricole et par là éradiquer la famine dans notre sous- région.

LNR : Vous avez une clientèle sûre pour ces machines agricoles d’autant plus que les Rwandais ont peur du tracteur ?

AM : Cette politique n’est pas ancienne au Rwanda, mais les agriculteurs commencent à s’intéresser à la machine agricole. La politique de mis en commun des terres est un autre élément qui encourage à l’acquisition de la machine agricole. Les coopératives en grande partie sont nos principaux clients mais il ya aussi des particuliers qui viennent acheter nos machines John Deere.

LNR : un dernier message ?

AM : Nous encourageons les propriétaires de véhicules qui les font entretenir dans de petites garages et consomment des pièces de rechanges qui ne répondent pas aux normes standards de ne pas se contenter d’un service minimum. Ils doivent nous approcher, car nous avons les équipements de qualité et modernes. Nous sommes les seuls à vendre les pièces d’origines pour les marques que nous représentons au Rwanda. Et je les assure, « le mauvais entretien d’un véhicule précipite son vieillissement avec des risques d’accidents. »

Des propos recueillis par Pascal Niyonsaba


 

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