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VTC donne directement accès à l’emploi

Par 2015-11-23 11:35:43

[caption id="attachment_2126" align="aligncenter" width="730"]Mugwaneza Jean Bosco devant son étagère (Photo Chantal N.) Mugwaneza Jean Bosco devant son étagère (Photo Chantal N.)[/caption]


 

Dans un monde où le chômage s’accentue de plus en plus et la précarité de l’emploi devenue une évidence, les Centres de formation professionnelle (VTC-Vocationnal Training Center) constituent une voie de sortie. Plusieurs jeunes formés dans de tels centres confirment la facilité d’accès à l’emploi à la sortie d’un VTC.

Le VTC est un centre où l’on organise une formation de métiers pendant une année ou quelques mois, avec possibilité de passer au second et troisième niveau avant de s’engager dans la vie professionnelle. Le Centre régional polytechnique intégré (IPRC- Integrated Polytechnic Regional Center) de Huye en province du sud, dispose également d’un VTC qui donne des compétences en plomberie, menuiserie, soudure, hôtellerie, TIC, maçonnerie, irrigation, production agricole et électricité.

Jean Bosco Mugwaneza fréquente le VTC dans le domaine de la menuiserie, à l’IPRC-Huye. Il déclare que pour le moment, il est capable de fabriquer les différents meubles et après les études, il espère avoir un emploi sans beaucoup de difficultés.

"J’ai eu la chance de suivre la formation professionnelle en menuiserie pendant trois ans, actuellement on est capable de fabriquer les différents équipements mobiliers en bois tels que le salon meuble, les lits, les armoires, les étagères, les chaises, le podium, les portes, et d’autres" ; précise Jean Bosco Mugwaneza.

Après la formation, je ne pourrai pas manquer l’emploi. Ou alors on pourra s’associer pour lancer une coopérative, a-t-il poursuivi.

Quand à Jean de Dieu Mukonta, ressortissant de l’école d’arts de Nyundo (en province de l’ouest), affirme qu’avec ses camarades, ils se sont regroupés dans une association et ils ont bénéficié d’un crédit pour lancer un atelier de peinture. Pour le moment, ils ont progressé dans leur travail et ce dernier leur procure des revenus satisfaisants pour gagner leur vie.

Mme Emilienne Mukamusoni est également parmi les bénéficiaires de la formation professionnelle à courte durée. Elle déclare avoir eu la chance de profiter d’une formation de six mois. Grâce à l’appui de son église qui lui a accordé une prise en charge, elle a pu apprendre la coupe couture.

"Pour le moment, je n’ai plus de problème de survie, je gagne l’argent pour couvrir les besoins vitaux de ma famille, alors qu’avant, trouver le pain quotidien était un grand problème pour moi,” dit Mme Mukamusoni.

Cette dernière précise qu’à l’aide de son métier de coupe couture, non seulement elle nourrit sa famille sans difficulté, mais également elle arrive à payer à temps la mutuelle de santé, les frais scolaires pour ses enfants, etc. Elle est devenue crédible et peut même s’endetter en cas de besoin.

Chantal Namukunzi


 

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