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Ecoles d’excellence : augmentation probable du minerval

Par 2016-01-18 13:38:10

[caption id="attachment_2429" align="aligncenter" width="875"]Le Mineduc veut améliorer les conditions de travail dans les écoles d'enseignement de base (Photo archives) Le Mineduc veut améliorer les conditions de travail dans les écoles d’enseignement de base (Photo archives)[/caption]


 

Après la décision de Ministère de l’éducation (MINEDUC) de réduire les subsides destinés aux écoles d’excellence, afin de soutenir l’éducation de base de 9 et 12 ans à partir de 2016, l’augmentation des frais scolaires n’est pas automatique.

Selon M. Gaston Nsabimana, préfet des études au Groupe scolaire Saint André, cette décision de réduire les subsides destinés aux écoles publiques et libres subsidiées pour le soutien à l’éducation de base ne pose pas beaucoup de problème pour leur école. Il explique que la grande partie des entrées de l’école viennent des frais scolaires des enfants, donc le minerval.

En effet, lors de la réunion organisée par le MINEDUC, on a mentionné cette flexibilité d’augmenter les frais scolaires (minerval) dans le cas où l’on trouvera que cette décision pourrait créer un déficit à l’école pouvant handicaper la bonne marche de l’établissement, précise M. Gaston Nsabimana.

Toutefois, poursuit-il, l’augmentation des frais scolaires ne peut pas se faire en désordre ou par force. Le MINEDUC, poursuit-il, recommande que chaque école organise une assemblée générale des parents après avoir fait une évaluation et prouver bien que l’école pourra rencontrer des difficultés de fonctionnement ordinaire.

Mais cela dépendra d’une école à l’autre, en se basant sur sa capacité et trouver réellement que cette réduction des subsides de l’Etat peut entraver sa bonne marche. Dans le cas où l’augmentation n’a pas de justification convaincante pour les parents, l’augmentation des frais scolaires n’a pas de place, indique M. Gaston Nsabimana.

C’est dans ce sens que le groupe scolaire Saint André jusqu’à présent n’a pas encore pris la décision d’augmenter les frais scolaires pour l’année 2016. Il est encore tôt de dire quoi que ce soit à ce sujet, du fait qu’on n’a pas encore réalisé un déficit au niveau du fonctionnement de l’école après cette décision de la réduction des subsides de l’état, dit-il.

"Après la rentrée scolaire, nous allons voir d’abord si cette réduction des subsides de l’Etat a un impact négatif sur le fonctionnement de l’école, c’était un soutien qui nous aidait dans des activités telles que la propreté des locaux scolaires, la réparation des biens de l’école endommagés ainsi le renforcement de la qualité de la nourriture pour les enfants" ; explique le préfet des études au GS St André.

Au cours du premier trimestre, on a d’abord décidé de travailler comme d’habitude et de voir si l’école ne peut pas bien fonctionner sans pour autant stresser les parents au début de l’année scolaire. ”Normalement ils sont beaucoup surchargés avec l’achat de matériels scolaires pour les enfants, ainsi que le payement des frais scolaires”, a-t-il mentionné.

”Après la réunion des parents qui s’organise chaque trimestre, on aura à évaluer l’impact de cette réduction.” Explique-t-il. ”Si l’on trouve qu’il y a un problème dans le fonctionnement de l’école, à partir de là on pourra penser à augmenter les frais scolaires avec le début du deuxième trimestre,” montre-t-il la démarche à suivre.

Par contre, dit-il, si l’on constate qu’il n’y a pas de difficultés du point de vue financier dans le fonctionnement de l’école, on ne pourra rien ajouter, car l’augmentation de ces frais scolaires n’est pas obligatoire pour toutes les écoles recevant les subsides de l’Etat, mais c’est un principe qui dépendra d’une école à l’autre, après l’autoévaluation.

La réduction des subsides peut créer un problème

Pour Mme Sarah Mutezinka, un parent qui a des enfants dans une école secondaire d’excellence, en même temps dans l’Ecole de base de 9 ans, cette décision en soi est fondée. Cependant, dit-elle, l’augmentation des frais scolaires peut créer aussi un autre problème.

En premier lieu, dit Sarah Mutezinka, l’éducation de base constitue un fondement primordial dans la poursuite des études de l’enfant, ce qui fait que la décision de renforcer sa qualité est très fondamentale.
Au cas où elle serait renforcée, les parents auront l’assurance que les enfants bénéficieront d’une éducation solide et n’auront plus de frustration, ni un problème de poursuivre normalement leurs études comme tant d’autres, estime-t-elle.

D’autre part, l’augmentation des frais scolaires pour ces écoles dont les subsides de l’Etat ont été réduits pourra créer des difficultés aux parents qui ne disposent pas assez de moyens.

Du fait que certains parents avaient toujours des difficultés pour trouver ces frais qu’on payait avant, parce qu’actuellement les études deviennent de plus en plus chères, surtout quant on a aussi des enfants qui fréquentent l’université, explique Mme Sarah Mutezinka.

D’habitude, dit-elle, si un enfant gagne une place dans une école publique ou libre subsidiée, l’inquiétude est moins forte chez le parent et ce dernier est généralement apaisé.

L’information selon laquelle le minerval pourrait être revu à la hausse dans ce type d’écoles crée une situation stressante chez certains parents, selon elle.

Toutefois, elle propose d’avoir un esprit de flexibilité et comprendre que tout se fait pour le bien du pays en général, afin que la qualité de l’éducation soit renforcée à tous les niveaux, sans créer un déséquilibre.

Chantal Namukunzi


 

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