https://www.traditionrolex.com/25 Jumelage : un million d’Euros pour promouvoir les métiers

Jumelage : un million d’Euros pour promouvoir les métiers

Par 2015-03-06 07:46:53

Chantal Namukunzi


 

[caption id="attachment_260" align="alignnone" width="768"]Ephrem Musonera, directeur d'IPRC Est (Photo Chantal Namukunzi) Ephrem Musonera, directeur d’IPRC Est (Photo Chantal Namukunzi)[/caption]

Chamber of Skilled Crafts Koblenz », un collectif qui représentante 19.500 sociétés des artisans en Rhénanie Palatinat (en Allemagne) vient de mettre à la disposition de certains partenaires rwandais un montant d’un million d’Euros pour promouvoir les écoles des métiers.

Les partenaires rwandais de « The Chamber of Skilled Crafts Koblenz » qui seront financés sont la Fédération du Secteur Privé, le Centre Polytechnique Régional intégré (IPRC) de la Province de l’Est et l’Office rwandais de développement de la main d’œuvre (WDA).

Ce financement d’un million d’euros (1000.000 Euro) portera sur une période de trois ans (2014-2017). Au début, ce partenariat dans la promotion des métiers se focalisera la formation des formateurs en métiers professionnels spécialement dans le domaine de construction, précise M. Irénée Nsengiyumva, directeur général adjoint, chargé de la formation au WDA.

Les formateurs d’IPRC Est dont le siège se trouve dans le district de Ngoma seront les premiers à bénéficier de ce savoir pratique. A leur tour, ils devront former leurs collègues se trouvent dans d’autres écoles de métier au niveau de tout le pays.

Irenée Nsengiyumva souligne que dans la construction il y aura un renforcement des capacités basé sur la spécialisation. Ainsi, les futurs formateurs choisiront entre la maçonnerie (construction des murs), la peinture et le pavement, afin de bien répondre aux besoins des investisseurs.

Pour ce domaine de construction, nous volons renforcer les capacités pratiques basées surtout sur la spécialisation dans un domaine bien précis et non la combinaison de savoirs comme on avait l’habitude de le faire. Par exemple, il faut choisir si l’on doit être formé pour soit la peinture, le pavement ou la construction de mur ; » explique M. Irénée Nsengiyumva.

Pour ce dernier, ceci va aider dans l’amélioration de la qualité des formés dans le secteur de la construction.

Selon ce cadre de cette institution publique en charge de la formation technique et professionnelle, M. Nsengiyumva, le Rwanda, pour le moment, fait toujours face au problème des connaissances pratiques.

Il souligne que les investisseurs connaissent souvent le problème de manque de main d’œuvre qualifiée car les connaissances acquises dans des formations professionnelles ne correspondent pas aux besoins sur le marché de travail, indique M. Irénée Nsengiyumva.

Ce qui veut dire que, poursuit-il, pour avoir une formation de qualité qui correspond aux exigences du marché d’emploi en métiers professionnels, il faut d’abord investir dans la formation des formateurs, pour les aider à avoir un bagage suffisant dans ce domaine surtout en ce qui concerne les connaissances pratiques.

Quant à M. Ephrem Musonera, directeur d’IPRC Est, il montre que ce financement pour la formation des formateurs va aider dans le développement durable de la qualité de l’éducation en faveur des métiers professionnels au Rwanda, du fait que ces formateurs formés, vont à leur tour former leurs collègues sans pour autant utiliser les formateurs étrangers.

« Pour le moment, les formateurs auxquels nous avons dispensé des connaissances théoriques ne répondent pas directement aux besoins de la demande du secteur privé. Dans la plupart des cas, les investisseurs utilisent les ressortissants de nos écoles des métiers, mais, ils se plaignent toujours que les connaissances pratiques ne sont pas satisfaisantes ; » révèle M. Ephrem Musonera.

Pour M. Papias Kazawadi, secrétaire de l’Association des Entrepreneurs du Bâtiment et Travaux Publics (AEBTP), en tant qu’entrepreneurs, ils font face à de diverses difficultés telles que le problème des connaissances insuffisantes en ce qui concerne la gestion des entreprises, le manque d’un capital suffisant pouvant les aider à disposer des matériels modernes pour la construction, l’insuffisance des connaissances pratiques dans le domaine de construction ainsi que l’irrégularité de leur travail.

Toutes ces entraves sont à la base du manque de qualité du service qu’offrent le secteur privé en général et les entrepreneurs en particulier, a-t-il indiqué.

Le gouvernement rwandais devrait renforcer et soutenir encore plus le secteur privé pour favoriser la multiplication des opportunités d’emploi. Ainsi le problème de chômage trouvera une solution au fur des jours, propose M. Papias Kazawadi.

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