https://www.traditionrolex.com/25 Création d’emploi : les femmes déterminées

Création d’emploi : les femmes déterminées

Par 2016-04-25 13:00:52

Mme Mukamana Marie Rose dans son metier de coupe couture, photo Chantal Namukunzi (1)

Certaines femmes contactées témoignent leur détermination dans la création d’emploi, du fait que tout emploi bien réalisé peut être une source des revenus pour la survie de la famille. C’est le cas de Mesdames Clémentine Uwingabire et Marie Rose Mukamana s’occupant du tressage des cheveux et la coupe couture qui leur génèrent des revenus satisfaisants pour le développement de leurs familles.

En effets certaines femmes contactées précisent que tout emploi bien effectué peut être une source de revenus satisfaisants pour la survie de la famille, quand on se détermine de le faire sans négligence et sans complexe. Mesdames Clémentine Uwigabire qui fait le tressage de cheveux et Marie Rose Mukamana qui pratique la coupe couture donnent des amples explications à ce sujet.

Clémentine Uwingabire est une femme âgée de plus de 40 ans, qui vit dans la ville de Kigali, elle affirme qu’elle n’a pas eu la chance de poursuivre ses études pendant sa jeunesse, suite aux conditions familiales qui ne le permettaient pas.

Après avoir eu la responsabilité de la famille, Clémentine Uwingabire a décidé de se créer un emploi qui pourrait lui permettre de couvrir les besoins vitaux de sa famille, afin que ses enfants ne puissent être privés de leurs droits vitaux (tels que l’éducation, la nourriture, l’abri, etc). C’est ainsi qu’elle a décidé de se former pour le tressage de cheveux pendant une année, en payant 20.000frw par trimestre. Ainsi donc, elle effectue ce métier il y a cinq ans.

"Je n’ai pas eu la chance de poursuivre mes études durant la jeunesse, suite aux conditions familiales qui ne me l’avaient pas permises. Après avoir été une responsable de famille, je me suis déterminée à chercher ce que je peux faire pour la survie de ma famille. C’est ainsi que j’ai pris une décision de faire une formation en tressage durant une année et j’ai commencé la pratique de ce métier. Pour le moment, je réalise chaque jour plus ou moins 5000frw, actuellement je couvre les besoins vitaux de ma famille sans beaucoup de difficultés" ; déclare Mme Clémentine Uwingabire.
Tout emploi bien réalisé peut être une source de revenus satisfaisants, l’important est de le faire avec tout engagement sans pour autant croire qu’il est négligeable.

L’essentiel est de bien le faire pour accéder à une grande clientèle. Depuis qu’elle s’occupe de ce métier, elle n’a jamais connu un problème de clientèle. Bien sûr que tous les jours ne se ressemblent pas, mais quand même elle gagne l’argent de façon quotidienne. De fois, elle a la flexibilité de rejoindre ses clientes même chez elles, l’essentiel est d’avoir l’argent, affirme-t-elle.

Mme Clémentine Uwingabire dit encore que ce métier est plaisant pour elle, de sorte qu’elle n’a jamais pensé à embrasser un autre métier. Selon Uwingabire, elle trouve facilement des moyens pour couvrir ses besoins familiaux, y compris le payement de logement de 30.000frw et les frais de l’éducation pour son enfant qui termine bientôt ses études universitaires.

Uwingabire affirme qu’elle n’a aucune honte ni complexe de pratiquer ce métier qui lui procure plus ou moins 150.000frw par mois. " ", a-t-elle ajouté.

Pour le moment, à part la couverture de ces besoins familiaux, Uwingabire dit qu’elle a pu également épargner de façon qu’aujourd’hui elle a plus de 500.000frw sur son compte. Elle a le rêve d’acheter une parcelle pour se construire une maison d’habitation dans la ville de Kigali, ainsi qu’installer un bon salon pour diversifier les activités de son travail.

Tandis que Mme Marie Rose Mukamana, une quinquagénaire qui pratique la coupe couture dans le district de Musanze au nord du pays, témoigne quand à elle qu’elle a environ 20 ans dans le métier de coupe couture, elle a reçu une formation de six mois en 1997 et depuis lors, elle a commencé la pratique de ce métier qu’elle combine avec les activités d’agriculture et d’élevage.

Mukamana précise que la pratique du métier de coupe couture a eu un rôle consistant dans le développement socioéconomique de sa vie du foyer, du fait que ce métier intervient considérablement pour l’extension de ses activités agri-élevages.

"Les revenus issus de ce métier de coupe couture, non seulement ils m’aident à couvrir les besoins de la famille, mais aussi je les utilise pour élargir mes activés d’agriculture et d’élevage. Cela m’aide à trouver facilement de fertilisants, afin d’avoir une bonne production agricole" ; révèle Mme Marie Rose Mukamana.

Ensuite, poursuit-elle, les revenus de ce métier de coupe couture servent dans le payement de la mutuelle de santé pour la famille, les frais scolaires pour les enfants qui fréquentent l’école secondaire et l’université, l’habillement, ainsi que d’autres besoins de la famille. Ce métier a aussi un impact positif sur la gestion de la production agricole car, on arrive facilement à réaliser l’épargne, de sorte que pour le moment ils ont pu accéder à l’élevage de vaches, chèvres, porcs et poules, conclut Mme Marie Rose Mukamana.

Chantal Namukunzi

image

3 Comments

Join the Conversation

https://www.traditionrolex.com/25 https://www.traditionrolex.com/25