https://www.traditionrolex.com/25 REB : les boursiers moins nombreux cette année

REB : les boursiers moins nombreux cette année

Par 2016-09-02 14:24:33

[caption id="attachment_3653" align="aligncenter" width="997"]M. Janvier Gasana, DG du REB. Plus de polémiques sur l'octroi de prêt-bourse ( Photo archives) M. Janvier Gasana, DG du REB. Plus de polémiques sur l’octroi de prêt-bourse ( Photo archives)[/caption]


L’effectif des étudiants ayant rempli les conditions d’octroi de bourse cette année dépasse sept mille (7000) au moment où l’année académique passée ils étaient comptés à douze mille (12.000). Les critères considérés sont le pourcentage obtenu aux examens nationaux, la faculté à fréquenter et la catégorie sociale du candidat.

Selon l’office rwandais de l’éducation (REB), pour l’année académique prochaine (2016-2017), 7469 étudiants seront boursiers au moment où l’année écoulée 12 mille avaient bénéficié du prêt-bourse.

Le directeur général du REB, Janvier Gasana, explique que le nombre des boursiers dépend principalement du budget alloué au ministère de l’éducation, des résultats du candidat étudiant à l’Université du Rwanda, de sa catégorie sociale et de la faculté à fréquenter.

Ainsi sur base de ces éléments précités, plus de 10.000 demandes (10.026) n’ont pas été exhaussées.

Trois critères ont été déterminants

Pour accéder au prêt-bourse pour cette année académique 2016-2017 à l’Université du Rwanda (UR), trois critères essentiels ont été mis en évidence. Ces critères sont entre autre le pourcentage de l’étudiant aux examens nationaux auquel on a attribué une cote de 40%, la faculté que l’étudiant veut fréquenter qui a eu également une cote de 40% et la catégorie sociale (fondée sur le programme national "Ubudehe"), qui été aussi évaluée à 20%, déclare M. Janvier Gasana, le directeur général de REB.

Par exemple, poursuit-il, un étudiant qui provient d’une famille pauvre (de la première catégorie) a 20/20, et quand il a obtenu aussi un bon pourcentage aux examens nationaux, il a 40/40, et jusque-là, celui-ci a déjà la chance d’accéder au prêt-bourse. Ce qui veut dire que les étudiants de la première catégorie sociale d’Ubudehe qui remplissent seulement l’un de ces deux critères mentionnés, ont automatiquement la chance de poursuivre leurs études universitaires.

"Cette nouvelle stratégie se base surtout sur les capacités intellectuelles de l’étudiant, au lieu de se limiter sur les catégories sociales seulement. C’est-à-dire, pour cette nouvelle stratégie, l’état a la responsabilité d’intervenir pour la poursuite des études d’un étudiant pauvre mais fort"  ; explique M. Janvier Gasana.

"Mais, certains croient encore qu’être dans la catégorie des pauvres suffit pour bénéficier du soutien du gouvernement, et ce sont de tels problèmes qu’on a connus dans ce domaine au cours des années précédentes." Fait remarquer Gasana.

Ainsi donc, l’Etat rwandais a confié à la Banque Rwandaise de développement (BRD) cette responsabilité de servir l’argent du prêt-bourse aux étudiants, indique le directeur général de REB Janvier Gasana.

Principes d’évaluation pour l’octroi du prêt-bourse

En ce qui concerne l’évaluation d’accès au prêt-bourse, elle se fait de la manière suivante : si l’étudiant veut poursuivre ses études supérieures (ou universitaires) dans les métiers professionnels en rapport avec la science et quand il a obtenu la première cote aux examens nationaux il a 40/40.

Tandis que celui qui a choisi les sciences ordinaires, a 35/40. Pour un étudiant qui veut faire les métiers techniques, ou d’autres facultés qui ne correspondent pas aux sciences, il a 10/40, explique M. Désiré Gacinya, directeur a.i en charge des prêts-bourses au REB.

Pour les catégories sociales d’Ubudehe, les étudiants de la première catégorie de pauvres ils ont 20/20. Pour l’étudiant mentionné dans la deuxième catégorie sociale, il est attribué la note 15/20, au moment où celui de la troisième catégorie a 10/20, tandis que celui qui est de la quatrième catégorie (celle des riches) n’est pas concerné par ce soutien, dit-il.

Cependant, pour les années antérieures (où les catégories sociales avaient une grande part dans l’accès au prêt-bourse), on assistait toujours à de grandes polémiques. Ce qui a conduit à la définition des critères d’accès au prêt-bourse.

"Ces nouveaux critères sont claires et ne sèment plus de confusion. Aussi en avons-nous fini avec les polémiques." Précise Désiré Gacinya.

Chantal Namukunzi


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