Dans le cadre de rétablir et de promouvoir les droits de l’enfant au lendemain du génocide perpétré contre les tutsis en 1994 , le gouvernement rwandais a mis en place un Conseil National des Enfants qui, pour la onzième fois, leur permettra bientôt d’exprimer leurs attentes afin de participer ainsi au développement national.

Pour la onzième fois, le Sommet du Conseil National des Enfants se tiendra à Kigali ce 08 décembre 2016 au Palais du Parlement, et connaitra la participation des délégués des enfants issus des différents districts du pays.

Au cours d’une conférence de presse tenue ce 06 décembre 2016, la Ministre du Genre et de la Promotion de la Famille, Nyirasafari Esperance a rappelé que « ces droits ne sont pas seulement oraux mais écrits ».

Nyirasafari Esperance, MIGEPROF ( à gauche0 et Dr Uwera Kanyamanza Claudine ( à gauche) visitant l’exposition des enfants venus au sommet du CNE ( photo-Kagahe JL)

Rappelant en date l’année 2004 à laquelle a été créé ce Conseil National des Enfants, elle a souligné qu’il est grand temps que chaque enfant rwandais soit imprégné de la culture nationale, précisant que le thème du sommet de cette année est ,« Une éducation appropriée comme fondation d’une culture ».

C’est à ce juste titre que Nyirasafari a indiqué que les enfants rwandais eux-mêmes ont la capacité d’apprendre à leurs collègues la culture rwandaise.

En réponse aux différentes questions des medias, la ministre Nyirasafari a alterné ses explications avec celles de la Secrétaire Exécutive de la Commission Nationale des Enfants, Uwera Kanyamanza Claudine .

Au sujet des enfants de la rue, les deux personnalités ont informé l’audience que « plus de 90% des enfants qu’on retrouve encore aujourd’hui dans la rue ont des parents ».

En guise de solution à ce problème, Nyirasafari a recommandé une entente entre parents car dit-elle « la plupart de ces enfants fuient leurs familles à cause des querelles interminables entre leurs parents ».

Elle n’a pas non plus négligé le paramètre de la pauvreté qui gangrène certaines familles, mais elle a, à cette occasion rappelé les différents programmes entrepris par le gouvernement rwandais pour apporter des solutions palliatives à cette situation de pauvreté.

Elle a , à ce sujet, insinué le programme Girinka, VUP, « igikoni cy’umudugudu », « Irerero », etc.

Pour conclure la conférence de presse, Nyirasafari a de nouveau insisté sur le caractère déterminant de la culture pour toute unité nationale et pour une développement national durable.

C’est en ces termes qu’elle conclut, « il n’y a que des peuples forts qui bâtissent des nations fortes et prospères ».

Jean Louis Kagahe