[caption id="attachment_973" align="aligncenter" width="768"] Les filles ont le droit à l’éducation comme leurs frères (Photo Chantal Namukunzi)[/caption]

 

Des expériences montrent que quand une famille a la possibilité de scolariser un enfant dans les pays pauvres, le garçon constitue son premier choix, d’autant plus que la fille semble être éduquée ou formée pour effectuer des tâches domestiques et travailler pour aider sa famille, dès sa première enfance, précise le site de l’association Toutes à l’école. La fille en devient ainsi victime.

En effet, les statistiques internationales prouvent que, sur tous les enfants scolarisés aujourd’hui dans le monde entier, un tiers seulement sont des filles, et sur les 900 millions d’adultes analphabètes, deux tiers sont des femmes.

 

Ceci veut dire que ces millions de femmes n’ont pas les armes du savoir pour se défendre contre les mariages forcés, l’exploitation sexuelle ou domestique, les crimes d’honneur, la prostitution, …et pourtant les femmes sont les mieux placées pour éduquer les générations futures, souligne sur ce site une des autorités de l’association Toutes à l’école.

Cependant, ce site indique que dans le domaine de l’éducation, les différents experts internationaux affirment que la scolarisation des filles est l’un des grands enjeux du millénaire.

Dans les pays où l’éducation des femmes progresse au bon rythme, la mortalité infantile et la surnatalité baissent, la propagation des pandémies est mieux maîtrisée, ce qui veut dire que une femme bien instruite peut à son tour éduquer sa famille.

Le niveau d’instruction des filles signe le degré de liberté et de démocratie d’un pays, c’est pour ces multiples raisons que l’association Toutes à l’école a choisi de développer une scolarisation de haut niveau pour les petites filles défavorisées, afin de les aider à devenir des femmes libres et des mères instruites.

Pour le cas d’Afrique, le site du Plan France identifie que l’Afrique est particulièrement touchée par l’absence d’éducation des filles, d’autant plus que la pauvreté des familles, les grossesses précoces et les tâches ménagères sont des contraintes qui obligent souvent les filles africaines à manquer l’école.

Les frais scolaires liés aux uniformes et aux fournitures sont trop élevés pour de nombreuses familles démunies, ce qui rend la situation plus difficile pour que ces familles s’en sortent.

Au Rwanda, beaucoup d’efforts ont été fournis ces dernières années pour promouvoir l’éducation de la jeune fille et les fruits sont remarquables.

Plus particulièrement montre ce site, les chiffres sont éloquents en Afrique subsaharienne là où 52% des enfants ne sont pas scolarisés et/ou  arrêtent leurs études avant d’avoir appris même à lire et étudier les notions de base des mathématiques.

Chantal Namukunzi