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CRR s’active en faveur des réfugiés burundais

Par 2015-06-29 12:50:54

[caption id="attachment_1468" align="aligncenter" width="729"]Le Secrétaire Général de la CRR, Apollinaire Karamaga, commence à planifier un appui plus consistant en faveur des réfugiés burundais (Photo CRR) Le Secrétaire Général de la CRR, Apollinaire Karamaga, commence à planifier un appui plus consistant en faveur des réfugiés burundais (Photo CRR)[/caption]


 

 

A partir des points d’entrée, au camp de Mahama, en passant par les camps de transit, la Croix Rouge Rwandaise (CRR) se montre partout active en faveur des réfugiés burundais qui s’exilent au Rwanda depuis le mois de mars.

Parmi les missions assignées à la CRR, se trouve l’aide aux réfugiés. Depuis l’arrivée de la première vague des réfugiés burundais au Rwanda, la CRR est vite intervenue pour répondre aux besoins des premiers arrivants.

”La CRR a été la première à intervenir à Gashora, dans le district de Bugesera, quand les 100 premiers réfugiés burundais sont arrivés,” déclare le Secrétaire Général (SG) Apollinaire Karamaga au cours d’une interview exclusive à la Nouvelle Relève.

Les volontaires de la CRR ont distribué le matériel de base comme les ustensils de cuisine pour aider ces réfugiés venus en détresse.

”A Mahama, nous avons également été les premiers,” affirme M.Karamaga. ”Là, c’est un grand camp car le nombre a atteint plus de 39.500 individus,”

Dans ce camp, les volontaires de la CRR qui s’élèvent à 20 font un travail extraordinaire. Ils s’occupent surtout des malades et leur donnent les premiers soins. Les plus souffrant sont emmenés au centre de santé le plus proche, en même temps qu’ils tentent efficacement de les aider sur le plan psycho-social.

Des communications téléphoniques gratuites

Les réfugiés burundais, grâce à la CRR, peuvent communiquer avec leurs familles restées au Burundi pendant un petit moment sur des portables.

”Cette action les réconforte car ils peuvent s’enquérir des nouvelles de leurs parentés et vice versa,” affirme M. Karamaga.

Les volontaires organisent également des moments d’animation avec un impact psycho-social important au cour desquels la sensibilisation trouve sa place pour la prévention de certaines des maladies dues essentiellement au manque d’hygiène.

Cette Organisation Non Gouvernementale (ONG) locale opère sans les fonds du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) qui préfère travailler avec les ONG Internationales choisies pour “leur expertise”.
La CRR s’occupe aussi du développement

La CRR ne s’occupe pas seulement des personnes en détresse, mais s’attaque à l’origine des problèmes qu’est la pauvreté.

“Le problème des réfugiés burundais pourrait prendre beaucoup de temps qu’on ne le pense,” dit le SG Apollinaire Karamaga. ”Nous avons commencé à mobiliser les fonds et nous disposons déjà de 300 millions de francs rwandais,” révèle-t-il.

Les divers programmes de la CRR, à savoir la gestion des catastrophes et le programme santé comportent toujours le volet développement car pour les personnes qui font face aux catastrophes ou aux divers maladies, leur problème est généralement lié à la pauvreté.

Pour les Rwandais chassés de la Tanzanie par exemple, il a fallu intervenir vite pour distribuer du matériel de base, des vivres, de l’eau potable mais par après ils ont été installés dans des villages construits par la CRR.

C’est le cas également pour ceux qui ont été délocalisés des zones à haut risque. La CRR leur a construit à Nyabihu 180 maisons en blocs ciments pour un coût total d’environ 600 millions de francs rwandais.

Des vaches sont généralement données aussi aux déplacés après la période d’urgence dans le cadre de la réintegration. Le programme de nutrition, l’hygiène avec la construction des toilettes décentes, sont certaines des actions que la CRR réalisent en faveur des populations dans le besoin dans certains districts du pays.

Beaucoup de réfugiés non identifiés

M. Karamaga signale que les réfugiés burundais ne se trouvent pas seulement dans le camp de Mahama et dans les camps de transit situés à Bugesera, Nyanza, Rusizi et Gisagara.
Il précise que dans les villes de Huye et Kigali, beaucoup de Burundais non encore identifiés vivent dans des familles.

”Nous avons offert au HCR une place pour l’identification de ces réfugiés.C’est important, il faut qu’ils viennent car ils pourront recevoir des cartes pour réfugiés et leurs droits pourraient être respectés,” signale M. Karamaga. L’on peut penser déjà à la scolarisation des enfants qui sont venus nombreux en provenance du Burundi.

Gérard Rugambwa


 

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